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Trafiquants de drogue: Ally Lazer en possession d’une nouvelle liste

8 février 2017, 16:40

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Trafiquants de drogue: Ally Lazer en possession d’une nouvelle liste

Il poursuit sa lutte contre la drogue. Ally Lazer envisage d’organiser, à partir du dimanche 12 février, une série de rassemblements à travers l’île. Le but: dénoncer, une nouvelle fois, des «mafias de la drogue qui prennent le pays en otage». C’est ce qu’a déclaré le travailleur social lors d’une conférence de presse, à Port-Louis, mercredi 8 février. Il a profité de l’occasion pour annoncer la relance du Mouvement civique national (MCN).

Outre la série de rassemblements, le travailleur social envisage de remettre une nouvelle liste des noms de trafiquants de drogue à la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, au Premier ministre, Pravind Jugnauth et au commissaire de police, Mario Nobin. «J’envisage de remettre une nouvelle liste à la commission d’enquête sur la drogue et ils seront forcément mis au courant. Du coup, autant la leur donner directement», explique Ally Lazer. En avril 2016, il avait soumis une liste comprenant 136 noms à la commission d’enquête sur la drogue.

Par ailleurs, s’il compte donner le coup d’envoi à travers un meeting qui se tiendra au jardin d’enfants, à Plaine-Verte, à 10 heures ce dimanche, Ally Lazer envisage aussi de consigner une déposition à l’Independent Commission against Corruption (ICAC). «Il n’y a jamais eu une volonté politique réelle dans la lutte contre la drogue. Inn ena bann rémed panadol», a-t-il soutenu. Il a ajouté que certains trafiquants de drogue «financeraient même des partis politiques

«Si jamais il m’arrive quelque chose en prison, vous comprendrez ce qui s’est passé…»

«Ariv séki ariv, mo pu dir kisanla vann ladrog ek kot zot vendé. Ce, même si je dois aller en prison», a déclaré Ally Lazer. Faisant allusion au cas du policier Arvind Hurreechurn retrouvé mort au centre de détention de Moka, en novembre dernier, le travailleur social devait affirmer que contrairement à ce dernier, il ne commettra pas le suicide. «Si jamais il m’arrive quelque chose en prison, vous comprendrez ce qui s’est passé…»

En ce qui concerne le MCN, il œuvrait uniquement dans la région des Plaine-Wilhems à ses débuts dans les années 90s. Le travailleur social a voulu changer la donne à travers sa relance. «Je souhaite que le mouvement touche l’île entière. Le problème de la drogue concerne tout le monde. Nous en souffrons tous.»