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Services hospitaliers : Des General Workers «trompés et menacés»
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Services hospitaliers : Des General Workers «trompés et menacés»
Cette situation dure depuis six mois. Les «General Workers» ont des tâches supplémentaires à accomplir à l’hôpital. Et ce, sous la menace, affirment-ils. On leur aurait aussi fait miroiter un meilleur salaire.
«On n’a pas d’autre choix que d’obtempérer car on nous menace», affirment des General Workers. Et ils s’exécutent même s’ils ont droit aux reproches de la part de leurs superviseurs et patients. «Par exemple, on nous reproche de ne pas avoir fait les poubelles. Ce n’est pas de notre faute car ce n’est pas notre travail.» Ce qui a changé dans les conditions de travail des General Workers ? Ils exercent également comme Attendants et Senior Attendants. Et voilà six mois que cela dure.
En fait, le salaire de base d’un General Worker, qui s’occupe généralement de l’entretien extérieur des hôpitaux, tourne autour de Rs 8 000. Et on leur aurait fait croire qu’ils allaient toucher pratiquement le double en exerçant comme Attendants et Senior Attendants.
Dans pas moins de trois hôpitaux, ils sont plusieurs à s’adonner à ces tâches supplémentaires. Sans voir venir le salaire promis, soit entre Rs 15 000 et Rs 18 000. Pire, ils subiraient des menaces, disent-ils.
Les nouvelles attributions des General Workers : transporter des patients pour faire des scanographies et les ramener dans la salle, ramasser des vêtements sales et rapporter du linge propre, porter des trolleys de la cuisine jusqu’à la salle et le nettoyage des wards. À l’express, des General Workers confient que c’est le responsable des Attendants (à qui incombent les responsabilités citées ci-dessus) qui demande au «gangman» d’envoyer «so bann zom». Pour les menacer et les contraindre à exécuter ces tâches.
Les Attendants sont, eux aussi, mécontents. Raison : depuis que les General Workers font leur travail, ils ne perçoivent plus d’heures supplémentaires. «Sans compter qu’on nous doit toujours le paiement des heures supplémentaires et le night allowance depuis un an», disent-ils. Leur repré- sentant syndical, Radhakrishna Sadien, affirme avoir écrit au ministère de la Santé pour demander une rencontre avec le nouveau ministre de tutelle.
Sollicité, un préposé de ce ministère a confirmé la réception de la correspondance du syndicaliste et tout porte à croire qu’il devrait avoir «des dénouements positifs» dans cette affaire.
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