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Royal Gardens: à l’ombre du jardin de la convoitise

11 février 2017, 20:02

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Royal Gardens: à l’ombre du jardin de la convoitise

Royal gardens. Ce lieu a retenu l’attention la semaine dernière. Pour cause : pour la première fois, un parti politique, le Reform Party de Roshi Bhadain, y a tenu son rassemblement. Ce qui change des habituels Octave Wiehé et École hôtelière. Quel est ce lieu ? À qui appartient-il ? L’express s’est rendu sur place durant la semaine.

Près du Thabor, à Beau-Bassin, il suffit de donner le nom à un gardien d’une des grandes demeures voisines. L’on vous guide volontiers vers Royal Gardens. Le jardin est aménagé derrière un grand mur, à Victor Hugo, une rue latérale plus loin. Après avoir passé le poste de contrôle, le jardin donne sur une impressionnante marquise au cœur des hibiscus blancs, des oiseaux du paradis jaunes, des arbustes et de grands arbres.

Le gérant mettra moins de cinq minutes à nous recevoir. Ce, sans rendez-vous préalable. Il se présente comme Abdul Rahim Bhoyroo. «Tout le monde me connaît comme Jimmy», dira rapidement ce petit bonhomme au sourire sympathique. Le domaine de l’hospitalité semble être son fort.

Abdul Rahim Bhoyroo, le gérant des lieux.

Lui, c’est l’oncle de la propriétaire de Royal Gardens. Sharmina Beebeejaun, épouse du Dr Haroon Beebeejaun et belle-fille de feu Khatijan et de l’ancien Premier ministre adjoint, Rashid Beebeejaun. «Ma nièce adore la déco. C’est sa passion. Elle aime bien organiser des événements. C’est comme cela que l’idée d’aménager un tel endroit lui est venue», raconte Jimmy, responsable d’une quinzaine d’effectifs.

Sharmina Beebeejaun, mère au foyer avec quatre enfants, fait tout de suite appel à son oncle. «Elle avait besoin de quelqu’un d’expérience qui fait un peu tout. J’ai exercé dans l’hôtellerie pendant pas mal de temps en Europe. Je suis revenu à Maurice pour la retraite», poursuit le gérant qui accepte sans hésiter de nous guider.

Talkie-walkie en main, en raison des «kilomètres à parcourir» (NdlR, le terrain fait deux arpents). Jimmy dit s’occuper de tout. De l’entretien à la supervision des événements qu’abrite cette venue opérationnelle depuis deux ans. Ce, après quatre ans de travaux.

La visite démarre dans la marquise qui fait 45 mètres par 25 mètres et qui peut accueillir jusqu’à 800 personnes pour un dîner ou jusqu’à 1 400 invités sans mobilier. Un collier de ballons couleur poussin du rassemblement du Reform Party jonche le sol.

Le cyclone Carlos a également laissé ses empreintes. Les lustres et autres luminaires ont été descendus. «Nous sommes en train de tout mettre en place, y compris les rideaux, après le passage du cyclone. Nous aurons un mariage dans deux jours.»

Notre guide affirme que Royal Gardens accepte «tous les événements», mariages, fiançailles, entre autres fonctions. Prochaine visite : une petite salle au fond du jardin qui peut accueillir une cinquantaine de personnes, voire jusqu’à 90 si des tables sont aménagées en terrasse.

Jimmy nous guide ensuite au Bridal Lounge, un trois-pièces avec terrasse. La porte s’ouvre sur un salon d’esthétique avec penderie et salle de douche où la mariée peut se préparer.

Pendant la visite, notre guide est sollicité sur son talkie-walkie pour une livraison de jus. Jimmy règle toute de suite cela.

Quid du tarif pour louer un tel endroit ? Pour la location de la marquise, comptez à partir de Rs 115 000.

Mieux encore ? Hormis un forfait couvert, table, nappe, serviette coûtent Rs 325 par personne, on saura uniquement que Royal Gardens propose également la décoration et le service traiteur.