Le président de la Banque de développement de Maurice trouve son équilibre dans le travail, le sport mais surtout à travers sa famille, à qui il accorde tout son temps libre.

En tant que nouveau président de la Banque de développement de Maurice, que comptez-vous apporter comme changements au sein de cette instance ?
Tout changement s’organise autour d’un processus que l’on doit connaître, gérer, tout en prenant des risques. Il nous faut trouver de nouveaux projets, porteurs de croissance à moyen et long termes, augmenter la qualité des services, revoir le processus de recouvrement des dettes, définir une nouvelle stratégie de promotion des produits et services de la banque, et le plus important, innover. C’est un long processus. Il ne faut pas oublier que la clientèle aime les produits et services novateurs.

Il faut une réflexion approfondie permettant au personnel de se sentir motivé pour apporter son soutien à tout projet de changement - qu’il s’agisse d’un changement structurel ou du système de gestion des crédits accordés et d’espaces industriels ou de technologie ou de culture de management. Un encadrement est nécessaire pour éviter l’émergence de problèmes additionnels. La finalité, c’est de promouvoir une bonne image de la banque et un dialogue permanent avec nos clients.

Que faites-vous durant votre temps libre et les week-ends ?
Je n’ai pas beaucoup de temps libre. Les week-ends, je suis avec la famille. Le samedi, j’emmène ma fille à l’Alliance française suivre ses cours et dans l’après-midi, on fait les courses. Le soir, j’emmène la famille dans un bon restaurant. Le dimanche, je fais du bricolage à la maison et je lis les journaux. Sans oublier de m’accorder du repos, si indispensable.

Parlez-nous de votre famille.
Je viens d’une famille qui n’a pas lésiné sur les moyens pour que j’aie une bonne éducation. Et pour cela, je lui suis reconnaissant. Mon épouse, Dalila, travaille à la Mauritius Revenue Authority. J’ai deux enfants - un fils et une fille. Yeshil fait des études de comptabilité à la Grant Thornton Business School. Sanhya vient de commencer ses études secondaires au Queen Elizabeth College. Nous sommes une famille comblée. Il y a chez nous une énergie positive, l’amour et une volonté de préserver ce lien qui nous unit tous.

Cuisinez-vous ?
Très rarement. Je laisse cela à mon épouse. Mais j’aime bien préparer une salade de temps en temps. Et parfois, je l’aide à préparer le petit-déjeuner.

Gourmand ou gourmet ? Vos plats préférés ?
Plutôt gourmet. J’apprécie la cuisine indienne, surtout des plats végétariens, mais j’aime aussi déguster un bon curry de poisson aux aubergines, du giraumon accompagné de faratas et d’une salade de concombre. Je suis très sélectif concernant ce que je mange.

Un péché mignon ?
Du chocolat noir, surtout le soir, après le dîner.

Faites-vous du sport ?
Oui, tous les matins, très tôt, je fais du jogging alterné à de la marche sur un parcours d’environ quatre kilomètres. C’est devenu une pratique vitale qui m’apporte un sentiment de bien-être. C’est essentiel pour se sentir bien dans sa peau et affronter la journée.

Quels livres lisez-vous actuellement ?
Je lis Winners and how they succeed par Alastair Campbell. Il traite du parcours et des succès des grands leaders politiques et sportifs, et des gestionnaires tels que Narendra Modi, Bill Clinton, Alex Ferguson, Bill Gates ou Steve Jobs. Ce livre parle des stratégies développées par ces leaders pour atteindre leurs objectifs et réussir. Une des plus belles citations du livre est «You always get a buzz from winning. Winning is everything». Je suis aussi un inconditionnel du magazine Harvard Business Review.

Qu’écoutez-vous à la radio ?
Les informations et les émissions politiques. Et parfois de la musique en voiture.

Et la télévision ?
Je ne regarde la Mauritius Broadcasting Corporation que pour le journal de 19 h 30 et les émissions locales. Pour les informations internationales, je regarde CNN ou France 24. Mes émissions préférées sont les documentaires sur les chaînes National Geographic ou Discovery. Je suis passionné de films d’action.

Quel type de musique écoutez-vous ?
J’aime les musiques douces et romantiques actuelles. Il m’arrive aussi d’écouter les musiques d’antan, toutes langues confondues, qui nous rappellent des souvenirs d’enfance et une jeunesse inoubliable.

Et votre idée du bonheur ?
Le bonheur, c’est avant tout être en bonne santé et se sentir heureux de tout ce qu’on fait. C’est aussi avoir plein d’amour à offrir aux autres. Le bonheur, c’est se reconnaître dans le respect, la loyauté, et les bons principes de vie. Si l’on peut être reconnaissant envers les gens qui nous aident et qui nous veulent du bien, si l’on peut faire son travail correctement et avec passion, et si l’on peut se dire que la vie est vraiment belle, on aura connu le bonheur.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
J’aurais souhaité être au summum de mon potentiel et de réaliser les rêves de mes enfants, de les voir grandir, acquérir les connaissances pour qu’ils deviennent des adultes responsables, capables d’assumer pleinement leurs responsabilités au sein d’une famille et de la société.