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Prabha Chinien: «Hausse de 23,9 % du nombre de sociétés locales incorporées en 2016»

16 février 2017, 10:12

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Prabha Chinien: «Hausse de 23,9 % du nombre de sociétés locales incorporées en 2016»

Selon les dispositions de l’«Insolvency Act» de 2009, 240 entreprises ont été rayées de la liste de compagnies au bureau du Registrar, en 2016. Des demandes de fermeture émanant  des actionnaires, des créanciers ou d’une décision de la cour.

Depuis le début de l’année, plusieurs avis de fermeture d’entreprises ont été publiés. À quoi ces fermetures sont-elles dues ?

La publication d’avis de fermeture d’entreprises dans les journaux est la dernière étape d’une procédure annuelle. Celleci consiste à éliminer de la liste des entreprises, déjà enregistrées auprès du Registrar, les sociétés qui ne sont plus en activité.

C’est un exercice purement administratif. Ces données ne peuvent être utilisées dans le cadre d’un exercice d’évaluation de la performance d’une filière d’activités.

Sur quels critères ces entreprises sont-elles classifiées comme ayant mis un terme à leurs activités ?

L’exercice se fait à partir d’une remise à jour des sociétés qui, durant une période de trois mois, n’ont présenté ni leur bilan financier annuel ni payé les redevances auprès du bureau du Registrar. Elles sont automatiquement placées sur la liste des sociétés qui doivent être radiées. Cela nous coûte moins cher de les rayer que de les maintenir sur notre liste.

Toutefois, une communication est expédiée à ces sociétés. S’il n’y a pas de réponse, nous considérons que la procédure de radiation doit être entamée. Il existe toutefois des sociétés qui, en recevant cette lettre de rappel, reprennent contact avec le bureau. Dans ce cas, ils doivent se mettre en règle avec la caisse et soumettre leur bilan financier. Une des conditions de leur réintégration est qu’elles doivent s’acquitter d’une redevance de Rs 15 000.

Jusqu’ici combien d’entreprises ont été rayées de la liste du Registrar selon les dispositions de l’«Insolvency Act» de 2009 ?

Ce type de fermeture résulte d’une demande des actionnaires, d’une proposition des créanciers et d’une décision de la cour. Dans le premier cas, il y a eu 196 fermetures en 2016, soit 36 % de plus que l’année dernière. Le plus grand nombre de fermetures concerne les sociétés classifiées dans la catégorie de Global Business 1. Il y en a eu 149

Dans le deuxième cas, il y en a eu 32. La majorité des fermetures, soit 25, sont des entreprises locales. Par contre, les fermetures découlant d’une décision de la cour s’élèvent à 12. Ce sont les sociétés locales.

Combien de sociétés sont fichées sur votre répertoire comme étant en pleine activité ?

Le nombre de sociétés locales qui étaient toujours en activité au 10 février 2017 s’élevait à 51 169. Il y avait 12 309 sociétés détenant une licence de Global Business Category 1 et 11 167 de la catégorie 2 Global Business.

Quelle est la tendance au niveau des entreprises sur le marché local ?

Les cas de fermeture ont chuté de 5 615 en 2014 à 2 940 en 2015 pour passer à 2 608 l’année dernière. Par contre, le nombre de sociétés qui ont été incorporées à Maurice durant ces trois dernières années n’a cessé d’augmenter. Leur nombre est passé de 4 661 en 2014 à 5 395 à 2015, soit une hausse de 15,7 %. La hausse notée en 2016 était de 23,6 %, le nombre étant passé de 5 395 à 6 671.

Qu’en est-il des sociétés formées par une seule personne ?

Leur nombre est plus conséquent que celui des autres catégories. Au 10 février, elles totalisaient 166 258. Il y a eu 6 937 fermetures. Cette catégorie est suivie des compagnies qui sont au nombre de  49 223.