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Tractations : Raffick Sorefan est désormais au soleil

18 février 2017, 11:30

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Tractations : Raffick Sorefan est désormais au soleil

Et un de plus pour le Mouvement socialiste militant (MSM). Après Zouberr Joumaye et son partenaire démissionnaire du Mouvement patriotique (MP), Joe Lesjongard, c’est au tour de Raffick Sorefan de rejoindre le parti soleil. Il invite même Jean-Claude Barbier à venir au sein du gouvernement.

L’ex-député de l’opposition l’a fait savoir à la presse, le vendredi 17 février, au Committee Room de l’hôtel du gouvernement. Cela, dit-il, «après des mois de réflexion, d’analyses politiques et de rencontres avec ses collaborateurs et ses mandants».

Raffick Sorefan n’a pas tari d’éloges pour son nouveau chef de file. Précisant que le Premier ministre Pravind Jugnauth «a une vision pour moderniser l’économie et créer des opportunités pour tous».

Il a ajouté que le leader du MSM «est un homme très positif qui encourage ses ministres, ses Private Parliamentary Secretaries et ses députés», entre autres compliments. L’élu correctif de la circonscription n° 15 (La Caverne-Phoenix) a aussi affirmé n’avoir reçu aucune offre pour rejoindre le parti majoritaire et qu’il l’a fait de son plein gré.

«Si j’avais besoin de millions de roupies, j’aurais continué à travailler comme médecin dans le privé», répond Raffick Sorefan. «Je n’ai pas besoin de cet argent. Je me suis engagé en politique pour servir le pays.» Il a par la suite affirmé qu’aucun poste ministériel ne lui avait été proposé non plus. Raffick Sorefan s’est même permis de donner un conseil à Bashir Jahangeer. «Il doit faire preuve de patience s’il veut être ministre.»

Le nouveau membre du bureau politique du parti soleil n’a pas manqué l’occasion d’égratigner au passage ses anciens amis de l’opposition. À commencer par Alan Ganoo qui «se noie dans ses mensonges et se sert de Jean-Claude Barbier comme bouée de sauvetage».

Xavier-Luc Duval (XLD) a aussi été la cible de Raffick Sorefan, affirmant qu’il «y a quelque chose entre Navin Ramgoolam et XLD». En ce qui concerne Roshi Bhadain, il trouve que ce n’est pas à XLD et au leader du Reform Party de décider où ils seront assis au Parlement, mais à la Speaker.