Elle semble avoir un ticket auprès des gouvernements successifs. Son nom : Rites Ltd. Vendredi, le Conseil des ministres a décidé d’allouer le contrat pour les travaux de supervision du Metro Express à cette compagnie du gouvernement indien. Sauf que ce n’est pas la première fois qu’elle fait parler d’elle…

Rites Ltd était aussi dans les petits papiers du précédent gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam. En 2014, la société étatique indienne était bien positionnée pour gérer, voire devenir l’exploitant du Light Rail Transit Project, plus connu alors comme le métro léger. Rites Ltd ainsi que Delhi Metro Rail Corporation étaient, en fait, les deux sociétés indiennes les mieux cotées pour la gestion du projet. Le gouvernement d’alors attendait le feu vert du consultant – Singapore Cooperation Enterprise – avant d’octroyer le contrat à l’une des deux firmes. Entre-temps, les élections de décembre sont venues changer la donne.

Qui plus est, Rites Ltd n’en sera pas à son premier projet à Maurice. Dans le passé, son département Building and Airport a entrepris une étude de faisabilité et d’évaluation quant aux risques par rapport à la deuxième piste d’atterrissage à l’aéroport, destinée aux Airbus A380.

Parmi sa panoplie de services, la société indienne réalise des études de faisabilité et propose la conception intégrée, ainsi que la gestion institutionnelle et le soutien technique de nouveaux projets ferroviaires. Également dans ses wagons : la réhabilitation et la modernisation des systèmes existants. Les services de Rites Ltd ont été retenus en Inde, bien entendu, au Bangladesh mais aussi au Zimbabwe, en Zambie, ou encore au Kenya. Le Metro Express sera en partie financé par l’Inde. Ce, à travers un don d’un montant de Rs 9,9 milliards (environ 275 millions de dollars).