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Portables: Allô ? Le Nokia 3310 fait son come-back
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Portables: Allô ? Le Nokia 3310 fait son come-back
Il est apparu sur les rayons à la fin des années 2000. Presque 20 ans plus tard, la légende est de retour. Son prénom : 3310. Son nom de famille : Nokia. Le portable mythique, qui résisterait même à un tremblement de terre, selon des fans, sera bientôt de nouveau commercialisé. La société finlandaise HMD Global, qui détient les droits sur la marque Nokia, devrait présenter la version moderne de ce Rambo à touches lors du Mobile World Congress, qui se tiendra à Barcelone fin février. En attendant, les fans, eux, se frottent déjà les doigts. Y compris à Maurice.
Parmi : Joëlle Ah-Why. Qui ne s’est pas séparée de son 3310 une décennie durant. «C’était mon tout premier portable. Ma tante me l’avait offert en 2001. C’était le cellulaire dernier cri car il y avait surtout des ‘bar savon’ à l’époque.» Elle y était tellement attachée qu’elle n’a pas voulu s’en séparer, alors que les portables plus sophistiqués faisaient graduellement leur apparition. Quitte à subir les gentilles moqueries de ses proches et amis.
L’histoire d’amour avec son «petit Nokia chéri» dure toujours, d’ailleurs. Même s’il a un rival aujourd’hui. «J’ai dû m’acheter un smartphone, il y a six ans, car mon Nokia n’a pas de caméra. Mais j’utilise toujours mon 3310 pour rester en contact avec mes proches. Les années passent, lui, reste. Contrairement aux autres téléphones qui se sont cassés plusieurs fois.»
Même bip du côté de Darma Busviah. Son Nokia 3310, il l’a depuis 10 ans également. Selon ce chauffeur de taxi, c’est un outil idéal pour le métier qu’il exerce. «Personne ne va le voler», dit-il en riant. «L’année dernière, je n’ai fait que changer le casing. La batterie et tout le reste sont comme neuf.» Plusieurs personnes, fans de ce téléphone vintage, lui ont même proposé de troquer leur smartphone contre son Nokia 3310. Proposition indécente qu’il a bien entendue refusée.
Subhashnee Aubeelock est, elle aussi, fan de L’incassable. Elle s’en est servie pendant trois ans avant de «transmettre» le précieux objet à la benjamine de la famille. «Comme je me rendais à l’étranger pour les études, j’avais besoin d’un portable plus sophistiqué pour communiquer avec mes proches. Ma sœur a utilisé son 3310 pendant trois ans.» Nostalgie aidant, Subhashnee avoue qu’elle a la ferme intention de s’en racheter un lorsque celui-ci sera de nouveau sur le marché. Il continuait à fonctionner malgré les nombreuses chutes, affirme-t-elle. Sans compter le fait qu’il était petit et facile à transporter.
Des arguments imparables qui avaient également séduit Neetin Sookhareea. Qui a, lui aussi, dû se séparer de son Nokia quand il est parti à l’étranger. «J’aimais bien jouer à Snakes dessus. Je vais définitivement m’en acheter un quand il sera sur le marché.» Tout comme Valérie Dorasawmy. «C’est le meilleur portable. Li rant dan délo tou li marsé mem ! Top net !»
Lyndon Soopramanien, lui, avait égaré son Nokia 3310 après trois ans. Mais il s’en souvient comme si c’était hier. «Mem kan ou zet li amba ou fwet li lor miray, li res bon mem alor ki bann nouvo la, ou kav nek zet lor lili…»
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