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Resident Evil 7: L’horreur est bien au rendez-vous

21 février 2017, 11:00

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Resident Evil 7: L’horreur est bien au rendez-vous

Le septième épisode de la saga Resident Evil n’en est pas à son dernier acte. À en croire Capcom, c’est un retour vers le «survival horror», qui ouvre une nouvelle trilogie. Ce titre, sorti le 24 janvier, est le best-seller de ce début d’année. «L’express» a pu tester le jeu vidéo. Frissons garantis.

Capcom a tenté un nouveau pari avec Resident Evil. Ce jeu vidéo de type horror-survival revient aux origines de ses premiers succès. Le dernier opus Resident Evil 7, Biohazards, se déroule quatre ans après le Resident Evil 6, dans la ville fictive de Dulvey, en Louisiane, États-Unis. Dès le chargement du jeu sur PS4, Xbox S et PC, vous incarnez Ethan Winters. Son rôle ? Tout faire pour survivre et sauver sa femme Mia.

L’univers de Resident Evil a habitué les joueurs à des zombies, mutants créés par l’Umbrella Corporation, un laboratoire qui a laissé s’échapper un virus responsable de la transformation des humains. Contrairement à son adaption au cinéma, cet opus met en lumière un des protagonistes : Ethan Winters, et il y a plus de mutants que de morts-vivants.

L’histoire se déroule autour de la maison de la famille Baker, dans un coin perdu de Louisiane. Ethan Winters reçoit un message vidéo de sa femme Mia, trois ans après sa disparition. Dans ce mail, sa femme lui demande de la rejoindre sur la propriété des Bakers.

C’est lorsque vous descendez de voiture, menant votre personnage vers la maison abandonnée, que l’aventure commence.

Ethan se voit confronté à son premier obstacle : accéder à la maison. Il emprunte un accès parallèle et tombe sur les images troublantes d’une équipe de tournage d’une émission paranormale.

Immersion dans l’horreur

L’univers sombre et lugubre suscite une certaine angoisse, qui atteint son apogée lorsque le personnage trouve Mia enfermée dans un cachot. Au lieu de retrouver sa femme, Ethan sera confronté à son pire cauchemar…

Le survival-horror est un monde où il faut rester en vie pour connaître la fin de l’histoire. La PS4 ou la PS4 Pro offrent un spectacle d’épouvante. Nourrie par une narration qui n’en fait jamais trop et un habillage sonore qui nous plonge dans l’ambiance (le souffle du héros, le craquement du bois, les cris etc), l’atmosphère est une grande réussite.

Le First Person Action (vous campez le rôle du personnage) permet une immersion totale dans la trame. Monter des escaliers, escalader une échelle, ouvrir des portes, casser des chaînes, ramasser des objets et affronter vos ennemis…: le but de ces manoeuvres est de sortir indemne d’une maison maudite. Les indices, les papiers, les photos de famille laissent penser à un phénomène étrange qui se serait infiltré dans la maison. Mia est devenue un mutant, ses parents sont transformés.

Le joueur se met dans une position d’explorateur, d’acteur et finalement de victime. Les missions le poussent à résoudre des énigmes et à affronter des monstres terrifiants et tenaces.

Resident Evil 7 fait un clin d’œil au premier opus avec ses différentes quêtes, les objets à ramasser ou dont il faut se débarrasser, l’obligation de garder ses munitions pour ne pas être démuni au moment de se faire attaquer par un mutant… Toutefois les énigmes ne sont pas un vrai casse-tête car elles présentent un faible niveau de difficulté.

De plus, il manque de l’action à la narration. Il faut nécessairement faire le tour de la maison pour croiser sa femme transformée en zombie et le couple Baker. Lors d’une confrontation avec la femme avec une tronçonneuse, vous aurez besoin d’une arme et de munitions : la mutante ne vous épargnera pas. Puis, ce sera au tour du coriace Jack Baker. C’est l’ennemi le plus difficile à éliminer. Les mutations des personnages peuvent faire peur, car elles décuplent leur violence. Environ sept heures sont nécessaires pour finir cet opus, même si cela peut s’étendre à douze. Le joueur ne reste pas bloqué longtemps, car l’action évolue vite dans une maison à plusieurs visages. Des vidéos flashbacks jouables ont été créées pour faire ressortir le côté narration du personnage.

Le game play est impressionnant. Pas besoin de 4 K native pour planter un décor sombre, car Capcom offre 60 images par seconde dans cet univers. Les premières heures seront difficiles à assimiler. Une fois habitué à l’univers et à la manière dont les choses évoluent, le jeu avance. Certains pourraient être déçus par le clap de fin. Cela ne les empêchera pas de partir pour une nouvelle partie, car tous les verrous ont sauté.

Cet opus se veut être un reboot de la saga Resident Evil. Selon toute indication, le numéro 7 ouvre la voie à une nouvelle trilogie.

Pourquoi cela a bien marché ?

<p>Les prévisions de ventes de Capcom pour le jeu étaient de quatre millions d&rsquo;exemplaires. Depuis le 27 janvier 2017, le jeu a livré plus de 2,5 millions d&rsquo;unités dans le monde entier, tandis que la démo a dépassé 7,15 millions. C&rsquo;était le jeu vidéo le plus vendu au Royaume-Uni dans sa première semaine de sortie. Il s&rsquo;agit du troisième meilleur début dans l&rsquo;histoire de la série. 200 000 exemplaires ont été vendus à travers Steam sur cette période.&nbsp;</p>

 

C’est quoi l’histoire ?

	<p>Il fait ses débuts sur PlayStation en 1996. Grâce à son succès, de nombreuses suites sont réalisées, sur la plupart des consoles. <em>&laquo;Resident Evil&raquo;</em> est une série importante dans l&rsquo;industrie du jeu vidéo, et Nintendo convoite des contrats d&rsquo;exclusivité. L&rsquo;histoire de la série commence à Raccoon City, paisible petite ville du Middle West des États- Unis de plus de 100 000 habitants, dont la stabilité économique ne repose que sur la multinationale pharmaceutique Umbrella Corporation. Phénomène étrange, des dizaines de personnes sont enlevées et ne sont jamais retrouvées. Des témoins affirment avoir vu des morts vivants dévorer ces innocents. Certains sont infectés par un virus. Dans l&rsquo;adaptation cinématographique, l&rsquo;actrice Milla Jovovich incarne le personnage d&rsquo;Alice, une mutante capable de tuer la horde de zombie. Le film comporte six suites, dont le dernier est sorti en 2016.</p>
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