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[Vidéo] Pailles: une école préscolaire vandalisée

21 février 2017, 11:07

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[Vidéo] Pailles: une école préscolaire vandalisée

Des vacances forcées pour les petits fréquentant l’école préscolaire de Camp-Chapelon, à Pailles. Hier, lundi 20 février, parents, enfants et personnel de l’établissement n’ont pu que constater les dégâts. Des actes de vandalisme y ont été commis. L’école a dû fermer ses portes car elle est sens dessus dessous.

Les parents des tout-petits sont, eux, révoltés. D’autant plus que ce n’est pas la première fois que cela arrive. D’ajouter que la municipalité n’est pas venue constater les dégâts. Ils veulent aussi savoir quand leurs enfants reprendront le chemin de l’école.

Qui a pu commettre ces actes de vandalisme ? Selon des habitants, ce sont les jeunes «délinquants» du quartier. Ces derniers auraient fait une première tentative jeudi dernier. Ils auraient brisé quelques vitres avant d’entrer par effraction dans l’établissement. Résultat : un peu de désordre à l’intérieur et une plainte du corps enseignant à la police le lendemain.

 

Cependant, «les délinquants» auraient recommencé durant le week-end. Les malfrats ont tout saccagé sur leur passage. Les vitres, les jouets des petits et même les livres étaient par terre. Les enseignants se disent fatigués de devoir, une nouvelle fois, tout ranger.

«Ce n’est pas possible de faire des choses pareilles et de pénaliser les 25 élèves de cet établissement», s’insurgent les parents. «C’est sûr que ce sont des jeunes de l’endroit qui ont fait le coup. Ils restent sur le terrain de foot à côté de l’école jusqu’à fort tard», explique l’un des habitants. Ils hurlent, jurent, jouent, se droguent et ont même des rapports sexuels dans l’enceinte de l’établissement scolaire, affirment ceux qui habitent à proximité. «Mo ramas séring, préservatif é mo bizin nétway tou zot bann malprop», confie la personne qui s’occupe du nettoyage de l’école.

«Quand on vient déposer nos enfants le matin, il y a des seringues un peu partout et on a peur pour eux», avance une mère. Pourtant, dans le quartier, personne ne veut dénoncer ouvertement la bande par peur de représailles. «Ils sont violents et pour se venger, ils peuvent s’introduire chez nous», lâche un parent.