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Chine: deux étudiants mauriciens sauvent la vie d’un homme dans un train
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Chine: deux étudiants mauriciens sauvent la vie d’un homme dans un train
Ils font la une des médias chinois depuis le 26 février. Deeraj Mungun et Nabeel Dookhun, deux étudiants mauriciens au Nanjing Medical University, ont aidé à sauver la vie d’un homme dans un train. Celui-ci a été pris d’un malaise alors que le train avait déjà quitté la gare routière de Nanjing.
Deeraj Mungun, qui passe son Masters en gériatrie, s’est confié à l’express. «Une quinzaine de minutes après avoir quitté la gare de Nanjing, il y a eu une annonce d’un homme qui avait besoin de soins medicaux. Nous ne nous sommes pas posé de questions et nous sommes partis l’aider. Nous avons appelé nos professeurs respectifs afin d’avoir les consignes pour prodiguer les premiers soins nécessaires à la personne malade. Nous avons été aidés par une doctoresse chinoise qui était aussi dans le train. La situation du monsieur s’est ensuite stabilisé et il a été transporté à l’hôpital lorsque nous sommes arrivés à la prochaine station», raconte Deeraj Mungun.
Les deux Mauriciens ont fait la une de plusieurs médias de la région de Nanjing, ces deux derniers jours. Leur exploit a même été diffusé sur une chaîne de télévision locale. La presse chinoise s’est notamement dite surprise de la compassion faite par les deux Mauriciens dans cette situation. Deeraj Mungun ne cache pas sa fierté. «Je suis content que j’ai pu mettre en pratique ce que j’apprends en cours. D’autant plus que nous étions dans une situation d’urgence. Il fallait prendre des décisions et agir rapidement. En tant que médecin, c’était mon devoir de venir en aide à cet homme. Je remercie mes parents de m’avoir inculqué ces valeurs.»
Nabeel Dookhun, qui passe lui son Masters en cardiologie, s’est dit content d’avoir été présent à cet instant. Il a mis en avant les valeurs de son métier de médecin. « En tant que médecins, il est de notre devoir d'aider. De plus, nous avons tous prêté serment. Nous sommes formés pour répondre à ce genre d'urgence n'importe où et cela peut arriver à n'importe qui. Donc, nous devrions toujours être prêts à utiliser nos compétences. Le plus grand sentiment pour un docteur est quand l'homme nous a remerciés de l’avoir aidé. »
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