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Capture des chiens errants: la Mauritius Society for Animal Welfare tombe sur un os
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Capture des chiens errants: la Mauritius Society for Animal Welfare tombe sur un os
Las du problème de chiens errants dans leur quartier, des habitants de Quatre-Bornes ont porté plainte à la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW). Accompagnée d’un officier de l’Animal Welfare Unit (AWU) du ministère de l’Agro-industrie, la MSAW a effectué une descente à Palma, le mercredi 1er mars. Bilan : une vingtaine de chiens capturés.
Il est peu avant 10 heures quand trois vans de la MSAW font leur entrée dans l’enceinte du poste de police de Quatre-Bornes. Si «leur mission» de ce mercredi matin n’a pas encore commencé, ces trois «dog catchers» ont déjà capturé quatre chiens à l’Ebène Village. Ils attraperont un cinquième dans la cour du poste de police. «Leur mission» justement consiste à partir à la chasse des chiens errants dont se plaignent des habitants de la ville des fleurs, depuis un moment. Ces trois vans, communément appelés «kamyon lisien», sont aussi accompagnés d’un van de la police.
Direction l’avenue Rughooputh à Palma. Les «dog catchers» trouvent un premier chien dans les rues. Ils lui barrent la route, mais l’animal parvient à se sauver. Tant pis, on poursuit la chasse aux chiens errants. On se rend chez une famille dont les chiens importuneraient des voisins. On trouve deux chiens en dehors de leur cour.
Leur aboiement attirera l’attention d’une femme qui sortira de la maison en question. Elle dira à Christina Kalloo de la MSAW et à Chandraseikar Boodeny de l’AWU que son patron, soit le propriétaire des chiens, n’est pas à la maison. Et elle remet ses coordonnées aux officiers. «Mai zordi ou pa pu ramas ban toutou, non ?» s’interroge-t-elle. Non, car les officiers comptent parler au propriétaire d’abord.
Amende de Rs 3 000
On s’éloigne. En voyant venir les «kamyon lisien», un autre chien qui lorgne les rues tente de se sauver, mais il sera rattrapé par l’un des trois «dog catchers». Trop tard pour le propriétaire qui se pointe. Sur un ton colérique, il demande qu’on lâche son chien. Mais cela ne se passe pas ainsi. Il pourra éventuellement récupérer son chien contre le paiement d’une amende de Rs 3 000, dans les trois jours à venir.
On poursuit la tournée. Les officiers trouvent un autre animal dans l’enceinte d’une cour. Sauf que le portail est ouvert. Le propriétaire va fermer la porte au nez des officiers. Ces derniers regrettent que les policiers n’étaient pas en leur compagnie à ce moment-là. «Le propriétaire en question n’aurait pas agi de cette manière», lâche Chandraseikar Boodeny.
«J’habite au dernier étage. Mais les chiens prennent les escaliers, viennent chez moi et déchirent les coussins»
Cap sur le SSS de Palma qui a fait une plainte officielle. Deux chiens seront capturés. Une enseignante accourt vers l’un des vans pour voir l’animal. Elle est, en fait, membre d’une ONG qui milite pour le bien-être des animaux.
Dernier arrêt, la National Housing Development Company (NHDC) de Palma. Certains habitants, coopératifs, vont montrer où se cachent des chiens. «J’habite au dernier étage. Mais les chiens prennent les escaliers, viennent chez moi et déchirent les coussins qui se trouvent à l’extérieur de ma maison», laisse entendre Maryse Oxide, 62 ans. Elle ajoute qu’auparavant, ce problème ne se posait pas. «Taler pu gayn mem kantite lisien ki dimoun», s’inquiète-t-elle.
Un autre habitant, Pazen Candapah, 48 ans, confie qu’il est au courant qu’il n’a pas le droit d’avoir un animal. «J’ai ce chien bien avant que je ne vienne habiter ici. Je ne peux pas l’abandonner. D’ailleurs, il reste chez moi. Il n’importune personne. Mais si je vais devoir le renvoyer chez un proche, je le ferai. Toutefois, que cela s’applique aux autres aussi», déclare-t-il.
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