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Mort d’un bébé de deux mois: le père fixé sur son sort en avril
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Mort d’un bébé de deux mois: le père fixé sur son sort en avril
Il est accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort de son bébé de deux mois. Ganessen Saminaden a plaidé non-coupable, soutenant qu’il s’agit d’un accident. Le procès qui lui est intenté a été appelé devant la magistrate Renuka Dabee, le vendredi 3 mars. Il sera fixé sur son sort le 13 avril.
«Ce n’est pas un accident. C’est plutôt un cas d’homicide avec violence. L’accusé avait, dans ses deux premières versions des faits, affirmé avoir dit : ‘Mo karacter finn sapé ek mo finn pil zanfan la lor sali, akot lili’», a indiqué l’avocat de la poursuite, Me Akhil Ramdahen, en cour vendredi. A noter que Ganessen Saminaden est revenu sur ses deux premières versions, affirmant que sa fille, qui était enveloppé dans une couverture trop grande, était tombée.
Me Akhil Ramdahen est également revenu sur l’autopsie, pratiquée par le Dr Satish Boolell en mai 2009. Le décès du bébé a été attribué à une hémorragie cérébrale. Selon l’ancien médecin légiste, le bébé a probablement dû être secoué avant d’être projeté contre une surface dure. «Je demande à la cour de considérer que la poursuite a pu prouver son case beyond reasonable doubt», a souligné Me Ramdahen.
Me Jean-Claude Bibi, qui représente Ganessen Saminaden, a, lui, fait valoir que «la police s’est basée sur l’information produite par un médecin sans pour autant mener une enquête approfondie». Il a également soutenu que la police, lors de l’enquête, n’a pas communiqué la cause du décès à son client.
«Les enquêteurs ont d’emblée ignoré la version des faits de l’épouse, qui était alignée avec la dernière version de son mari. Il a dit que l’enfant est mort accidentellement», a poursuivi Me Jean-Claude Bibi. Arguant que l’enquête a été mal ficelée, il a demandé à ce que son client soit acquitté.
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