Nous l’avons bien compris, votre fils avait l’autorisation de la Mauritius Ports Authority (MPA) pour visiter le port. Mais est-ce aussi facile pour n’importe qui de pénétrer une zone restreinte du port ?

Des visites dans le port sont effectuées tous les jours. La seule instance capable de donner les autorisations est la MPA. Mon fils était sur place dans le cadre d’un projet professionnel, étant un apprenti ingénieur. Il était accompagné d’une consoeur pour étudier l’aspect sécuritaire du port.

J’ai fait une demande pour que mon fils et sa collègue puissent faire une visite guidée. Des écoles, des étudiants d’universités, entre autres, viennent faire des visites à la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL). Les critères pour l’autorisation sont établis par la MPA.

Ce n’est pas la première fois qu’un syndicaliste dénonce le directeur d’un corps parapublic. Ne trouvez-vous pas qu’avoir suspendu Rama Valaydon parce qu’il a fait des allégations contre vous est exagéré ?

Ce n’est pas moi qui ai décidé de son sort. Le département des ressources humaines a décidé de le suspendre à la suite de ses agissements. Cette action a été prise sur un avis légal.

Et si le syndicaliste Rama Valaydon avait un point sur l’aspect sécuritaire ?

La sécurité du port ne dépend pas de moi. C’est à la MPA de faire la sélection et de donner les autorisations. Il faut se poser des questions sur le processus de sélection. Il faut une autorisation pour entrer dans le port.

Vous avez un souci avec le syndicaliste ?

Je n’ai pas de problème avec lui. Mon seul souci, c’est qu’il aurait dû vérifier ses informations avant de venir déclarer des choses publiquement. Il ne savait pas que j’avais demandé des permis. Moi, j’ai suivi les règlements.

N’avez-vous pas déjà sanctionné Rama Valaydon ?

Effectivement. C’était parce qu’il était sur son lieu de travail en short et savates.