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Second revers pour la Mauritius Housing Company dans l’affaire du Dr Boolauck
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Second revers pour la Mauritius Housing Company dans l’affaire du Dr Boolauck
Seconde victoire pour le Dr Sanjivsingh Rishi Kumar Boolauck, Head Corporate Planning and Development, en ce 9 mars. Il avait été assigné à comparaître devant un comité disciplinaire institué par la Mauritius Housing Company (MHC) pour n’avoir pas respecté les clauses de confidentialité et les conditions d’emploi de cet organisme.
La juge Aruna Devi Narain, siégeant en référé à la Cour suprême, a émis un ordre intérimaire en sa faveur, jeudi 9 mars. Cela, après qu’il a fait déposer, par le biais de ses hommes de loi, Mes Neelkanth Dulloo et Kaviraj Bokhoree, un affidavit réclamant qu’un ordre soit émis interdisant à la direction de la MHC d’aller de l’avant avec le comité disciplinaire qui devait statuer sur son cas.
L’ordre intérimaire restera en vigueur jusqu’au 14 mars, date à laquelle la direction de cet organisme devra se présenter devant la juge Narain pour s’expliquer, vu qu’elle reproche au Dr Boolauck d’avoir fait des allégations de fraude contre la compagnie.
Le Head Corporate Planning and Development, qui est suspendu de ses fonctions depuis le 23 décembre 2016, explique dans son affidavit qu’il avait détecté 37 cas de fraude, de mauvaises pratiques et de harcèlement à la MHC. Depuis, il a été convoqué à se présenter devant un comité disciplinaire mais un premier ordre intérimaire avait été émis le 15 février par la juge Rita Teeluck, interdisant à la MHC de procéder avec le comité disciplinaire.
Alors qu’il lui est reproché d’avoir terni l’image de l’organisme, à la suite des allégations qui ont été publiées dans les médias, le Dr Boolauck soutient que le comité disciplinaire ne peut enquêter sur des cas de fraude et de mauvaises pratiques. «It cannot investigate on whether I have breached confidentiality obligations since it is the duty of all citizens to report cases of fraud and malpractices to the ICAC», peut-on lire dans le document.
Il ajoute que le comité disciplinaire ne peut, d’emblée, initier une enquête dans le sillage de cette affaire, étant donné que des enquêtes sur les cas de fraude qu’il a dénoncés ont été initiées par la commission anticorruption et le commissaire de police.
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