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Affaire Roches-Noires: contre-interrogatoire houleux
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Affaire Roches-Noires: contre-interrogatoire houleux
Le contre-interrogatoire de Neerunjun Ramtohul, représentant de la Barclays Bank, s’est poursuivi en cour intermédiaire, dans le cadre du procès ouvert dans l’affaire Roches-Noires, mardi 14 mars. Me Gavin Glover, Senior Counsel, qui représente l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam qui est inquiété dans cette affaire, est revenu à la charge concernant des «attachment orders» par rapport aux dettes dues par Rakesh Gooljaury, témoin assigné dans ce procès, à la Mauritius Revenue Authority.
Gavin Glover a poursuivi en questionnant Neerunjun Ramtohul. «Is it correct to say that Barclays Bank did receive in 2016 from the MRA, two attachments orders in relation to debt owed to MRA by Gooljaury ?» Question à laquelle, Me Mohana Naidoo, avocate de la poursuite, a objecté en indiquant que son client doit respecter la clause de confidentialité et ne peut divulguer cette information. Elle a dans ce contexte soulevé un point de droit.
L’avocate de la poursuite rabrouée
L’un des magistrats siégeant en cour intermédiaire, Raj Seebaluck, devait, pour sa part, ordonner à Me Mohana Naidoo de laisser répondre le témoin. «Let him answer, you are answering in his place», a-t-il soutenu. Ce qui a poussé l’homme de loi de la poursuite à réclamer un ruling. «You did not even argue why are you asking for a ruling», devait répliquer le magistrat.
Par ailleurs, le procès a été maintenu car Neerunjun Ramtohul n’a pu répondre à la question par rapport aux «attachment orders» liés aux dettes dues par Rakesh Gooljaury à la MRA. Ce dernier a, toutefois, indiqué qu’il doit consulter la Barclays Bank pour un avis afin de faire la distinction entre les «attachment orders» et les privilèges.
Pour rappel, la police reproche à l’ancien PM et les deux hauts gradés de la police d’avoir comploté pour rapporter un faux vol survenu au campement de Navin Ramgoolam, à Roches-Noires, dans la nuit du 2 au 3 juillet 2011. L’homme d’affaires Rakesh Gooljaury avait, lui, incriminé l’ancien Premier ministre: «Navin ti dir mwa pran sarz», avait-il affirmé.
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