Leur combat contre le projet de la carte d’identité biométrique continue. Les membres de la plateforme No to Biometric Data on ID Card ont tenu une conférence de presse, vendredi 17 mars, au Centre social Marie Reine de la Paix, Port-Louis, à ce propos. «Sé nou drwa réfiz donn nou lanprint», ont-ils martelé.

Les membres de la plateforme No to Biometric Data on ID Card souhaitent être libres de choisir, a lancé Jeff Lingaya, le porte-parole. Soit de signer le formulaire de consentement, stipulant qu’ils acceptent de donner leurs empreintes qui seront sauvegardées sur la carte et effacées de la base de données de la Mauritius National Identity Card Unit (MNIC) d’ici sept jours. Soit de refuser de donner leurs empreintes et obtenir leurs cartes d’identité avec une simple signature.

Rassemblement le vendredi 24 mars

«Nous sommes face à une situation d’urgence, où l’État est en train de forcer les gens à donner leur consentement», a souligné Jeff Lingaya. Pour lui, il est hors de question de signer le formulaire de consentement qui sera remis au public aux comptoirs de la MNIC, à Port-Louis. Car, a-t-il ajouté, il n’y a jamais eu une demande populaire concernant la carte d’identité biométrique. «C’est le gouvernement lui-même qui a pris cette décision… illégale et immorale.»

D’ailleurs, a-t-il indiqué, ils seront nombreux, le vendredi 24 mars, à se regrouper devant le bureau de la NIC, à Port-Louis, pour lutter contre ce formulaire de consentement et la date butoir pour l’obtention de la nouvelle carte identité, qui est le 31 mars 2017. De préciser qu’il y aura un point de rencontre où les Mauriciens pourront continuer à se rassembler jusqu’au 31 mars.