Publicité

L’atelier Art pour Tous: nourrir l’envie de créer

20 mars 2017, 13:44

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

L’atelier Art pour Tous: nourrir l’envie de créer

Une salle sponsorisée où des artistes peuvent donner des cours, animer des conférences et exposer. C’est le principe de l’atelier Art pour Tous, qui a ouvert ses portes dans la zone industrielle à Phoenix.

Comme un espace vital. Un atelier où des artistes peuvent donner des cours, y travailler, exposer. C’est le principe de l’atelier Art pour Tous. Il a ouvert ses portes au rez-de-chaussée de l’immeuble Le Hub, situé dans la zone industrielle à Phoenix.

<p>À cette occasion, l&rsquo;espace accueille une exposition des oeuvres de près de 40 artistes, des talents confirmés autant que des débutants. L&rsquo;exposition sera visible du jeudi 23 mars au mardi 4 avril. Parmi les exposants : Fabien Cango, Françoise Hardy, Yves David, Jocelyn Thomasse, Roger et Bernard Charoux.</p>

<div style="text-align:center">
	<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="300" src="/sites/lexpress/files/images/nas_0409.jpg" width="564" />
		<figcaption></figcaption>
	</figure>
</div>

<p>Cheville ouvrière de cet espace ouvert sur le monde de la création plastique: Olga Harel Sanglé-Ferrière.C&rsquo;est avec ses amies &ndash; Alix Henry, Yvonne Raffray et Françoise Nozaïc&ndash; qu&rsquo;elle avait exposée, il y a de cela quelques années. Consciente des difficultés des plasticiens à se montrer en dehors des galeries traditionnelles, le quatuor a eu une idée : <em>&laquo;pourquoi ne pas faire un atelier?&raquo;</em></p>

<p>L&rsquo;envie a fait du chemin, débouchant, il y a quatre ans sur l&rsquo;ouverture d&rsquo;un premier atelier à but non lucratif au Mon Choisy Mall. Si cet espace a fermé ses portes depuis, le désir de soutenir des artistes est resté intact.</p>

<blockquote>
	<p><em>&laquo;Le désir de soutenir des artistes est resté intact.&raquo;</em></p>
</blockquote>

<p>Olga Harel Sanglé-Ferrière, qui pratique surtout le pastel 18e siècle, n&rsquo;a pas abandonné l&rsquo;idée. Elle renaît au Hub, dans la zone industrielle à Phoenix. <em>&laquo;C&rsquo;est possible grâce à la générosité des sponsors&raquo;, précise la plasticienne. Elle cite &laquo;Vincent Rogers, CEO de Gaz Carbonique Ltée qui a fait la liaison entre les différentes entreprises installées au Hub, qui ont généreusement accepté d&rsquo;aider les artistes&raquo;.</em></p>

<div style="text-align:center">
	<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="286" src="/sites/lexpress/files/images/cul.jpg" width="537" />
		<figcaption></figcaption>
	</figure>
</div>

<p>La responsable se défend d&rsquo;être une galeriste<em>. &laquo;Je ne suis pas une commerçante. Nous demandons simplement aux artistes de donner 10 % du prix de vente d&rsquo;une oeuvre pour continuer à faire vivre cette salle sponsorisée. L&rsquo;acheteur négocie directement avec l&rsquo;artiste&raquo;</em>. Une formule qui, elle l&rsquo;espère, fera aussi connaître les jeunes talents. Outre la possibilité d&rsquo;y donner des cours, la salle accueillera aussi des conférences sur l&rsquo;art, animées par Salim Khodabaccus et Michèle Malivel. Une fois finalisé, le calendrier sera annoncé.</p>