L’inquiétude plane parmi beaucoup de personnes qui sont directement concernées par le projet de Metro Express. Le manque d’informations et de précisions à ce sujet de la part des autorités gouvernementales, sur des questions touchant ces personnes de près, a débouché sur la création d’une action commune, baptisée Front commun national. Un premier événement se tiendra le 27 mars au centre Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, où le Front commun fera entendre sa voix.

Ce mouvement regroupe le front commun des travailleurs, les personnes dont les terrains ont été ciblés pour être acquis par le gouvernement, ceux travaillant à l’Arab Town de Rose-Hill, ainsi que des étudiants et plusieurs autres syndicats. Leur président est le travailleur social Salim Muthy. Les membres veulent demander des éclaircissements au gouvernement au sujet du Métro Express.  

«Nous ne sommes pas contre le développement du pays mais nous voulons avoir des précisions de la part du Premier ministre concernant ce projet de Métro Express», a déclaré Salim Muthy. Il ajoute qu’une grève est à envisager si le gouvernement continue à faire la sourde oreille. «Nou pa la pou met bar dan la rou personn mé nou dan enn flou total aktielman», poursuit le travailleur social. 

En ce qui concerne le Front commun national, le président invite tous ceux qui se sentent concernés par ce projet de venir les rejoindre. «Il y a même des chauffeurs de taxi qui nous ont rencontré, car ils craignent pour leur emploi», a expliqué Salim Muthy.