Les habitants de Camp-Chapelon, à Pailles, ont eu une garantie «verbale» que leur terrain de foot ne sera nullement affecté par le tracé du Metro Express. Cependant lors d’une réunion qu’ils ont eue avec plusieurs députés et conseillers dans la soirée de ce jeudi 30 mars, ils ont fait ressortir qu’ils ne sont toujours pas satisfaits et ont demandé au gouvernement de leur donner une garantie écrite. 

«Actuellement dans le gouvernement on voit beaucoup de cafouillages et nous ne voulons pas avoir de mauvaises surprises par la suite», a déclaré un des habitants présents. Ces derniers expliquent ne pas faire confiance à la garantie «verbale».

Danielle Selvon monte au créneau

Danielle Selvon, présente lors de cette réunion, a aussi voulu clarifier les choses. «Nous donnons la garantie à tous ceux qui sont présents que nous sommes là pour les représenter et que nous soulèverons des questions au Parlement concernant cette affaire pour savoir clairement ce que le gouvernement compte faire», a-t-elle affirmé. 

La députée indépendante de la circonscription Grande-Rivière-Nord-Ouest-Port-Louis-Ouest ajoute qu’une enquête sera initiée et qu’elle n’est nullement d’accord avec le fait que la garantie n’a été que verbale. «Bizin vinn dan Parleman dir pa pou touss sa terin la ek si o ka pe touss li si, ki lezot alternativ zot pou proposé», a-t-elle lancé.  

Les autorités projetaient de raser le terrain de football de Camp-Chapelon pour faire de la place au Metro Express. Les habitants ont contesté cette décision le lundi 20 mars. Ils ont expliqué que le gouvernement n’avait fait part d’aucune discussion au préalable sur l’établissement du tracé.