«Nous avons une confiance aveugle en notre équipe d’avocats et nous sommes confiants de gagner le procès car ce projet est illégal.» C’est ce qu’a déclaré Yan Hookoomsing, porte-parole de la plateforme Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL), au sujet du procès intenté contre le groupe Currimjee, ce lundi 3 avril. Déterminé à le remporter, il se dit très confiant même si un premier bras de fer opposant le Forum citoyens libres (FCL) au groupe Currimjee s’est soldé par un échec.

Pour Yan Hookoomsing, il y a plusieurs zones d’ombre entourant la construction de cet hôtel. «A titre d’exemple, l’hôtel sera en partie construit sur le terrain de la National Coast Guard», explique-t-il.

De plus, selon lui, il y a un flou autour de la planning policy guideline remise au groupe Currimjee. «Si l’on se base sur la Tourism Developement Zone, on voit clairement que le groupe Currimjee n’avait pas le droit de bâtir leur hôtel à cet endroit car toute la zone est protégée par la National Development Strategy. Celle-ci précise que nous devons sauvegarder nos côtes», explique le porte-parole d’AKNL.

Changements drastiques

Par ailleurs, la plage de la Cambuse connaîtra des changements drastiques si le groupe Currimjee va de l’avant avec la construction de cet hôtel. «Il y aura une érosion de la plage à la longue, comme c’est le cas à Flic en Flac et Mont Choisy», avance Yan Hookoomsing. D’ajouter que la dune de sable est aussi en danger.  

Autre point avancé par AKNL: le parc marin situé non loin du lieu où devra être construit Le Chaland Resorts serait menacé. «Nous ne pouvons pas accepter cela. Des actions doivent être prises pour empêcher cette construction au plus vite.»

Du côté du groupe Currimjee, Dinesh Burrenchobay, Managing Director de Currimjee Hospitality Management, se dit confiant de «remporter une nouvelle fois l’affaire en cour».