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La réinsertion des enfants des shelters à l’étude
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La réinsertion des enfants des shelters à l’étude
«La place d’un enfant n’est pas dans un shelter, mais dans une famille.» Cette phrase, Fazila Jeewa-Daureeawoo l’a répétée à plusieurs reprises depuis qu’elle a obtenu le portefeuille ministériel de l’Égalité du genre, du développement de l’enfant et du bien-être de la famille. Ainsi, récemment, elle a mis sur pied un comité en vue de créer une cellule spéciale pour revoir la situation des enfants vivant dans les 20 shelters à travers le pays.
Les 544 enfants concernés pourraient retrouver leur famille biologique ou être accueillis par des proches. Si ces deux options présentent des risques pour la sécurité de l’enfant, la cellule entamera des démarches pour trouver une famille d’accueil.
«L’hébergement dans un shelter doit rester la dernière alternative pour l’enfant. L’environnement qui favorise le bon développement de l’enfant est la cellule familiale», affirme Fazila Jeewa-Daureeawoo à l’express. En attendant la création de cette cellule, qui comprendra des officiers de la Child Development Unit, le comité ministériel a déjà du pain sur la planche. Soit la réouverture du dossier de chaque enfant en vue d’enquêter sur les possibilités de réinsertion.
Comment ? À travers la réhabilitation des parents et le soutien psychologique. Les parents devront consulter des travailleurs sociaux, ou encore des institutions qui s’occupent du logement, par exemple. Des suivis seront assurés quand l’enfant réintégrera la famille.
D’autre part, un premier groupe de Foster Family a déjà accompli les procédures requises, réussi les évaluations et obtenu la formation voulue. La section Foster Care du ministère poursuit ses démarches en vue de trouver d’autres familles d’accueil potentielles.
En effet, depuis le lancement de la helpline 187, en octobre 2016, la section a reçu 418 appels. «Au total, 93 personnes sont venues se renseigner auprès de la section Foster Care et récupérer des fiches d’enregistrement. On compte également faire un suivi avec les familles qui nous ont appelés, mais qui ne sont pas allées de l’avant», renchérit Fazila Jeewa-Daureeawoo.
En parallèle, la ministre est en train de revoir le Child Care and Protection Bill (NdlR, connu auparavant comme le Children’s Bill). Le ministère va également mener une campagne de sensibilisation à la violence à l’égard des enfants.
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