Rien ne va plus au collège MEDCO de Cassis. Les collégiennes ne sont pas parties à l’école depuis plus d’une semaine. La raison ? Un gros problème d’électricité. Les parents sont remontés contre cette situation, surtout en cette fin de premier trimestre. «Nous, les parents, nous ne pouvons pas accepter cela, d’autant plus que nos enfants sont en période  d’examens », explique Sarah Thendrayen, une des parents, qui est aussi membre de la Parents-Teachers’ Association (PTA) du collège. Ces parents se sont rencontrés le jeudi 6 avril, pour analyser la situation. Car, de plus, ils ont appris que leurs filles seront transférées dans un autre collège bientôt.

Sarah Thendrayen a en effet eu une lettre, en début de semaine, lui avertissant que sa fille allait intégrer une autre école de la région, pour cinq mois, car des travaux d’innovation d’urgence se tiendront au MEDCO de Cassis. «Ma fille n’est pas la seule. D’autres élèves ont aussi eu cette lettre.» Et le vendredi 7 avril, à 10 heures, le conseil d’administration du collège MEDCO, les membres de la PTA, la Private School Secondary Authority (PSSA), ainsi que le ministère de l’Éducation auront une réunion pour décider de la marche à suivre.  

Ce problème d’électricité daterait de 2014. La mère de famille explique que les membres de la PTA ont, à maintes reprises, informé l’école pour que la direction procède aux réparations nécessaires. «L’école comporte plusieurs ailes. Nous avons conseillé à la direction d’entreprendre ces travaux aile par aile, pour que cela n’affecte personne», explique Sarah Thendrayen. Elle ajoute qu’aucune élève n’allait être transférée dans d’autres écoles si on avait suivi les recommandations faites.

«Nous sentons que les intérêts de nos enfants ne sont pas pris en considération et nous envisageons d’entamer une grève de la faim si la direction ne trouve pas une autre solution, au lieu de transférer nos enfants», déclare-t-elle. Elle explique que ce serait difficile pour les élèves de s’adapter dans une nouvelle école, en plein cycle scolaire. Elle ajoute que des parents trouvent que cette décision n’est pas évidente, de par l’aspect sécurité, de proximité et d’adaptation de ces enfants dans un nouveau collège.

Contacté à ce sujet, le ministère de l’Éducation a expliqué qu’il ne peut pas faire de commentaire à ce sujet. «C’est à la PSSA d’intervenir.» La PSSA, de son côté, est resté injoignable jusqu’ici.