La tension était palpable au collège de Medco Cassis, ce vendredi 7 avril. Une altercation a eu lieu entre des parents d’élèves, la direction de l’école et des membres de la Parent-Teacher Association (PTA). En cause : un problème d’électricité récurrent depuis 2014, qui conduit à la fermeture temporaire de l’établissement secondaire pendant cinq mois, pour des travaux. Ce qui n’enchante pas les parents, qui ne veulent pas que leurs enfants soient transférés ailleurs.

«C’est le chaos depuis le début de la réunion. Les parents se sont montrés violents. Ils n’arrêtaient pas de hurler. Je n’ai pas pu leur donner ma version des faits», a déclaré Usha Jeetha, la présidente de Medco Cassis. En effet, à midi, une foule s’était massée devant elle. Ils exigeaient que la présidente leur donne la garantie que leurs enfants ne seront pas transférés dans d’autres écoles, car cela pourrait les affecter. «Je ne sais pas pourquoi les parents pensent que nous allons fermer l’école définitivement. Si l’école ferme, je perdrai aussi mon travail. Idem pour le corps enseignant.» Elle promet aux parents, ainsi qu’aux membres de la PTA et aux élèves qu’elle trouvera une solution au plus vite.

Sarah Thendrayen, membre de la PTA et parent d’élève, a tenu à expliquer pourquoi les parents sont aussi remontés. «Moi, je trouve qu’il y a anguille sous roche dans cette affaire. Nous ne baisserons pas le bras. Nos enfants resteront ici. La direction de l’école devra trouver une solution.» Selon elle, le problème d’électricité n’est qu’une mascarade. «Ils ont peut-être d’autres projets pour ce bâtiment.»

Même son de cloche chez Kajal Amboule, la présidente de la PTA. «Nous ne bougerons pas. Cela, même si la direction ferme l’école. Nous viendrons déposer nos enfants pour qu’ils étudient», fait-elle comprendre.