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Super Cash Back Gold : un Sud-africain réclame Rs 32 millions à l’État mauricien
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Super Cash Back Gold : un Sud-africain réclame Rs 32 millions à l’État mauricien
Le Sud-africain Ernest Hartmut Nolte a investi Rs 17 millions dans le plan d’assurance (SCBG) de la défunte British American Investment Super Cash Back Gold (BAI). Or, à ce jour, il n’a rien obtenu en retour, dit-il. Dans une plainte faite le 3 avril, il réclame donc à l’État la somme de Rs 32 308 000, qui représente le montant qu’il avait placé, soit Rs 17 millions, plus Rs 4808000 et des dommages moraux de Rs 10 millions.
Ce Sud-africain détient un permis de résidence du Board of Investment depuis 2013, en vertu du Real Estate Scheme. En 2014, il a souscrit à quatre polices d’assurance auprès de la BAI d’une valeur de Rs 17 millions.
Le 2 avril 2015, la Banque de Maurice (BoM) a révoqué la licence d’opération de la Bramer Banking Corporation, une filiale de la BAI. Et un Receiver a été nommé pour prendre le contrôle de la banque, tandis qu’un administrateur spécial a repris les filiales de la BAI, le 29 avril de la même année.
Toutes les polices d’assurance ont ensuite été transférées à la National Insurance Company. L’ancien ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance avait promis que tous ceux qui détenaient une police d’assurance de cette compagnie seraient remboursés.
Le 10 avril 2015, la National Commercial Bank (NCB) a été incorporée et a obtenu de la BoM une licence le même jour pour opérer une banque. Le plaignant dit avoir été informé que tous les actifs de la Bramer Bank avaient été ensuite transférés à la NCB. Celle-ci a fusionné avec la Mauritius Post Cooperative Bank le 4 janvier 2016 et a été baptisée MauBank.
Dans sa plainte rédigée par Me Feroza Maudarbocus Moolna, Senior Attorney, le Sud-africain indique que de grands retraits de la Bramer Bank ont été effectués par des ministres et plusieurs institutions gouvernementales. Pour Ernest Hartmut Nolte, les agissements des ministres constituent un acte illégal et une faute lourde. Il estime que le transfert des actifs du groupe BAI à la National Property Fund dans le but de rembourser les assurés n’est pas légal.
Sa plainte est aussi dirigée contre le National Property Fund, la Financial Services Commission et la Financial Intelligence Unit. Il a retenu les services de Me Urmilla Boolell, Senior Counsel.
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