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Cancer: Ducray Lenoir fait découvrir les machines high-tech de radio chirurgie et de radiothérapie

9 avril 2017, 12:00

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Cancer: Ducray Lenoir fait découvrir les machines high-tech de radio chirurgie et de radiothérapie

La hausse des cancers à Maurice préoccupe Ducray Lenoir Ltd. La compagnie a invité le représentant de la firme suédoise Elekta à évoquer ses derniers développements technologiques pour le traitement des cancers.

Ducray Lenoir Ltd est un fournisseur d’appareils et de solutions médicales aux secteurs de la santé publique et privée depuis près de 60 ans. De son côté, Elekta est le leader mondial d’équipements de radio chirurgie et de radiothérapie entrant dans le traitement du cancer.

Yunus Munga, directeur de la Business Unit d’Elekta pour l’Afrique, a animé une conférence sur les derniers appareils de la compagnie suédoise le mercredi 5 avril 2017 à l’hôtel Hennessy Park d’Ebène. La conférence était destinée aux professionnels de santé. L’express a rencontré Yunus Munga avant alors qu’il était en compagnie de Patricia Cheung et de Stéphanie de la Hogue, respectivement directrice exécutive du groupe et directrice chez Ducray Lenoir Ltd.

 

  • Localisation exacte de la tumeur

 

Elekta a été fondée en 1972 par le neurochirurgien Lars Leksell qui exerçait à l’institut Karolinska de Stockholm en Suède où il effectuait des recherches. Son objectif était d’arriver à concevoir un appareil pouvant immobiliser le cerveau et localiser très précisément la tumeur, ses métastases et autres complications cérébrales afin de les traiter au mieux et de façon la moins invasive possible.

Le Dr Lars Leksell et son fils Laurent ont subséquemment amélioré l’appareil leur permettant de traiter la tumeur sans irradier les tissus sains du cerveau comme c’était souvent le cas avec la radiothérapie conventionnelle. C’est ainsi qu’est né le Gamma Knife, sorte de scalpel dispensant des rayons gamma au cerveau sans avoir à ouvrir le crâne et qui est associé à un casque métallique avec des trous ajustables sur toute l’étendue de la boîte crânienne de sorte que les tissus sains du cerveau soient protégés de la radiation et que seuls les tissus nécrosés soient irradiés.

L’appareil s’est perfectionné avec le temps et fonctionne aujourd’hui en association avec des équipements d’imagerie tels que le CT Scan, l’Imagerie par résonance magnétique et l’appareil à angiographie. Le Gamma Knife est extrêmement précis et peut traiter des tumeurs aussi minuscules que 0,3 mm jusqu’aux plus grosses faisant 4 cm. Dépendant de la localisation de la tumeur cérébrale et du stade de son évolution, certains patients auront un traitement étalé sur plusieurs mois alors que d’autres en auront besoin d’un seul.

 

  • Accélérateurs linéaires sophistiqués

 

Les dirigeants d’Elekta ont voulu aller plus loin et concevoir des équipements pour traiter tous les autres cancers. Plusieurs modèles d’accélérateurs linéaires ont alors vu le jour. Ils ont notamment mis au point le porte-drapeau de la société suédoise : le Versa Haute Définition. «Le faisceau de radiation du Versa HD peut irradier des tumeurs et des métastases aussi petites que 1 mm et dans n’importe quelle partie du corps», souligne Yunus Munga.

Et pour les traitements du cancer du col de l’utérus, de la prostate, du sein ou de la peau, Elekta a fabriqué l’appareil à brachythérapie dont le faisceau de radiation fonctionne au cobalt 60 ou à l’iridium 192. C’est dire qu’aujourd’hui, les appareils traitant les différents cancers se sont sophistiqués et sont extrêmement précis.

A écouter Yunus Munga, avec sa population de 1,2 million de personnes, Maurice aurait dû avoir au moins quatre accélérateurs linéaires. Mais ces appareils coûtent cher. L’accélérateur linéaire se vend à 3 millions de dollars USD (environ Rs 100 millions) et l’appareil à brachythérapie à 500 000 dollars USD (près de Rs 18 millions).

 

Centre de formation

 

Pour sa part, Stéphanie de la Hogue a fait ressortir que Ducray Lenoir Ltd se sent très concernée par la hausse des cancers à Maurice. «Notre mission est de participer à l’amélioration de la qualité de vie des Mauriciens et le cancer est devenu une question de santé publique de haute importance qu’il faut prévenir et traiter convenablement», estime-t-elle.

De son côté, Patricia Cheung a rappelé que Ducray Lenoir Ltd travaille avec Elekta depuis six ans et particulièrement dans le domaine de l’oncologie et à sa plus grande satisfaction. Elle a ajouté que le leader mondial dont une des filiales est à Cape Town a aussi un centre de formation et que le personnel de la compagnie mauricienne, aussi bien que ses éventuels utilisateurs (oncologues, ingénieurs, physiciens, radiologues), peut être formé au maniement et à la réparation de ces appareils sophistiqués.

En sus de visites aux hôpitaux et cliniques, Yunus Munga a rencontré jeudi des responsables du ministère de la Santé. Rappelons que le gouvernement entend mettre sur pied un hôpital spécialisé dans le traitement des cancers.

 

Équipements spéciaux: allocation d’un contrat de Rs 26 millions à Ducray Lenoir

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<p>La deuxième évaluation a été la bonne. Un Bid Evaluation Committee a accordé une nouvelle fois un contrat de Rs 25,6 millions à la société Ducray Lenoir Ltd, en vue de la fourniture d&rsquo;un spectromètre au ministère de l&rsquo;Agro-industrie. Cette décision fait suite aux critiques formulées par l&rsquo;Independent Review Panel (IRP) le 2 février 2017. Les membres de cette instance avaient émis des doutes sur la façon dont Ducray Lenoir Ltd avait été choisie et sur l&rsquo;expertise de la société.</p>

<p>C&rsquo;est le 21 mars que les compagnies qui ont participé à cet exercice ont reçu une lettre leur informant que le contrat pour ce spectromètre, capable de mesurer le taux de pesticides dans les aliments, a été alloué une nouvelle fois à la société Ducray Lenoir Ltd. Parmi elles figure Proximed Ltd, qui avait sollicité l&rsquo;IRP en décembre 2016, estimant qu&rsquo;elle avait été disqualifiée injustement comme soumissionnaire lors de la première évaluation.</p>

<p>Dans leur verdict, les membres de l&rsquo;IRP ont noté qu&rsquo;un des fonctionnaires ayant siégé au Bid Evaluation Committee n&rsquo;avait pas de connaissance approfondie dans le domaine et qu&rsquo;il avait consulté le moteur de recherche Google pour s&rsquo;informer. Ils avaient également émis des doutes sur l&rsquo;expertise du fournisseur.</p>

<p>Sollicité pour une réaction, un représentant de la firme Ducray Lenoir Ltd a répondu&nbsp;: <em>&laquo;Nous avons notamment fourni et installé le premier spectromètre de l&rsquo;île. Dans le cadre du spectromètre commandé par le ministère de l&rsquo;Agro-industrie, notre personnel du service après-vente recevra de WATERS, notre fournisseur, une mise à jour spécifique à ce système, au cours du mois d&rsquo;avril.&raquo;</em></p>

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<h2>Les décisions de l&rsquo;IRP ne sont pas irrévocables</h2>

<p>Ce n&rsquo;est pas la première fois qu&rsquo;un contrat est alloué de nouveau au même soumissionnaire. Cela, alors que l&rsquo;IRP a demandé une réévaluation après avoir noté des failles dans la procédure. Un ancien membre de cette instance déclare que la loi est ainsi faite. <em>&laquo;Les décisions prises par l&rsquo;IRP et les recommandations ne sont pas irrévocables&raquo;,</em> dit-il.</p>

<p>Dans certaines situations, les recommandations peuvent même être mises de côté. L&rsquo;actuel président de l&rsquo;IRP, Reshad Laulloo, ajoute qu&rsquo;ils ne peuvent pas dicter le résultat d&rsquo;un exercice de réévaluation. <em>&laquo;Si un soumissionnaire malheureux n&rsquo;est toujours pas satisfait, il pourra saisir la Cour suprême&raquo;,</em> explique-t-il.</p>

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