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Dans la presse le 9 avril
Il y a 20 ans : le 9 avril 1997
- Soirée Macarena à Albion. Une fête organisée dans un campement, le samedi 29 mars à Albion, fait grand bruit le lendemain. Il est rapporté que la fête à laquelle participaient des jeunes femmes célibataires avait dégénéré et les voisins ont dû appeler la police. La fête est appelée Soirée Macarena parce que ce tube espagnol alors très en vogue passait en boucle ce soir-là. Ce qui fait jaser, c’est que des participants masculins à la fête étaient des personnalités politiques, dont le Premier ministre, Navin Ramgoolam et le député Iqbal Mallam-Hasham. Parmi les autres membres présents, on retrouve feu Nash Mallam-Hasham, alors Managing Director d’Air Mauritius et l’opticien Farouk Hossen, un ami de Ramgoolam. L’affaire embarrasse les partis au pouvoir. Paul Bérenger, le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), alors Deputy Prime Minister en mission à New Delhi est en contact régulier avec Ahmad Jeewah, le président de son parti pour «suivre de près la situation». Les partis d’opposition ne se privent pas de critiques, Ajay Daby qui est encore au Mouvement socialiste militant (MSM) va jusqu’à exhiber un slip, lors d’un meeting. Manifestement, les soirées dans les campements ne portent pas chance à Navin Ramgoolam. Il a été rattrapé des années plus tard, en juillet 2011, par un autre incident dans son bungalow à Roches-Noires, après une soirée entre amis.
D’autres événements le 9 avril
Il y a 40 ans : le 9 avril 1977
- Pour la première fois, un sondage d’opinion à Maurice. À la demande du Joint Economic Committee (JEC), l’instance coordinatrice du secteur privé mauricien, la SOFRES, organisme français de réputation mondiale, spécialisé dans les sondages d'opinion, va effectuer un sondage socio-économique à Maurice. L’objectif de l’exercice est «d’éclairer le secteur privé sur les tendances de l’évolution mauricienne». Pierre Weill, PDG de la SOFRES et Francis Meycr, qui sera responsable du sondage font le déplacement à Maurice. Ils sont présentés à la presse par le président du JEC, Maurice Paturau. On se souviendra que les résultats du sondage arrivèrent à Maurice quelques mois plus tard et une copie du rapport atterrit chez un dirigeant du MMM avant réception par le JEC. Paul Bérenger tint un point de presse pour parler des résultats d’un sondage dont il n’était pas le commanditaire. Cependant, aujourd’hui que le sondage d’opinion est une pratique courante, Bérenger affirme, de manière répétée, ne pas y croire.
Il y a 30 ans : le 9 avril 1987
- Les candidats du MSM à d’hypothétiques partielles. Le Premier ministre, Anerood Jugnauth, annonce des élections partielles dans les circonscriptions n°s 12 & 13, respectivement Mahébourg-Plaine-Magnien et Rivière-des-Anguilles-Souillac. Ces élections auront lieu pour «tester mo la force», dit le Premier ministre. Les candidats désignés pour défendre les couleurs du MSM sont le cardiologue Vasant Bunwaree et le président de l’association socioculturelle Human Service Trust, Dhandeo Bahadoor. Le MMM avait déjà identifié ses candidats : Prem Nababsing et Prem Koonjoo. Cependant, ces élections partielles n’auront pas lieu. Le pays fut appelé aux urnes pour les élections générales du 30 août 1987, remportées par l’alliance MSM-PTr-PMSD.
Il y a 10 ans : le 9 avril 2007
- Jugnauth vs Jugnauth. Guerre intestine dans le camp orange. Ashock Jugnauth qui a quitté le MSM se prépare à contester l’invalidation de son élection par la Cour suprême et laisse entendre qu’il se présenterait à l’élection partielle qui s’ensuivrait si le Privy Council confirmait le verdict de la Cour suprême. Il a le soutien du MMM. Pravind Jugnauth estime que son oncle est un traître et trouve honteux que Paul Bérenger le soutienne. Cependant le leader du MSM, qui n’est pas député, dit rester dans l’opposition. Pourtant, quand vient l’élection partielle, Pravind Jugnauth se porte candidat et se fait élire avec le soutien du Parti travailliste (PTr) qui n’avait pas présenté de candidat à ce scrutin. Et aux élections de 2010, l’Alliance PTr-PMSD-MSM remporta les élections. D’aucuns avancent que c’est Navin Ramgoolam qui a mis Pravind Jugnauth sur le chemin du Prime Minister’s Office.
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