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Salaire minimal: de Rs 7 500 à Rs 8 200
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Salaire minimal: de Rs 7 500 à Rs 8 200
Une fourchette de Rs 7 500 à Rs 8 200. Le National Wage Consultative Council (NWCC) a avancé ce montant comme salaire minimal. Du moins, c’est ce qu’a appris l’express auprès de plusieurs sources proches du dossier. C’est un premier chiffre préconisé, mais les discussions sont toujours en cours. Ce montant pourra être revu au fur et à mesure que le dossier avance.
Sollicité, le président du NWCC, Beejaye Coomar Appanah, n’a voulu ni confirmer ni infirmer la nouvelle. Toutefois, il nous a indiqué qu’il tiendra une conférence de presse à ce sujet, mercredi matin. Il a été peu bavard.
Entre-temps, cette proposition fait des vagues au sein du conseil. Les syndicalistes affichent un sentiment mitigé. Certains s’accordent à dire que ce barème soulagera ceux qui perçoivent un salaire en dessous de Rs 5 000, alors que d’autres s’inquiètent des possibilités de pertes d’emploi. Selon eux, certains employeurs risquent ne pas vouloir payer la somme proposée. D’où leur demande pour que l’introduction du salaire minimal n’entraîne pas de licenciement.
Par ailleurs, certains membres syndicaux siégeant sur le conseil ont fait valoir qu’ils ne sont pas d’accord avec ledit barème. Cela, car la définition du salaire minimal reste floue. De ce fait, explique-t-on, si le salaire minimal devait assurer une sécurité alimentaire, on propose que l’on fasse un calcul détaillé en se basant sur le panier du consommateur.
De toute façon, si le conseil dispose de 12 mois pour rendre son rapport, il nous revient également que des membres ont réclamé un rapport préliminaire. Et le président du NWCC y aurait consenti. De ce fait, ce rapport préliminaire devrait être prêt d’ici juin.
Les syndicalistes déplorent également l’absence de définition pour le terme «unskilled.» «Jusqu’à quand est-ce qu’une personne est qualifiée d’unskilled ? La loi n’en fait aucune mention. Cela va ouvrir la porte à des abus de la part des employeurs. Ce n’est pas que telle n’est pas déjà la situation. Très souvent, des femmes sont sous-payées car le patron dit qu’elles sont unskilled», s’alarment certains. Et de proposer que le ministère du Travail revoie cela. Même les employés dits «non qualifiés» sont concernés par le salaire minimal.
Si le NWCC s’est rencontré à deux reprises depuis sa constitution, soit en mars et avril respectivement (NdlR : le conseil se réunit chaque premier mercredi du mois), des sous-comités ont déjà été mis en place pour identifier des manquements au sein de différents secteurs de l’économie.
Ce conseil est une plateforme tripartite sur laquelle siègent des représentants du ministère du Travail, des employeurs et des employés. Sa mission : fixer un montant minimal de salaire pour tous les salariés.
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