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Pr. Theeshan Bahorun : «Énormément a été fait pour que les écoles polytechniques soient opérationnelles en 2017»
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Pr. Theeshan Bahorun : «Énormément a été fait pour que les écoles polytechniques soient opérationnelles en 2017»
Le rapport de l’Audit épingle les trois écoles polytechniques de Réduit, Pamplemousses et Montagne Blanche pour les Rs 760 millions gaspillées alors que ces établissements ne servent toujours à rien. Le Pr. Theeshan Bahorun fait le point.
Pourquoi les campus des trois écoles polytechniques ne sont-ils pas encore utilisés ?
Ces projets datent de longtemps et les objectifs pour les campus ont changé en route. Il faut du temps pour réajuster les opérations.
Les site visits mentionnées dans le rapport de l’Audit datent de décembre 2016. Depuis, énormément a été fait pour que les campus soient opérationnels cette année.
Est-ce que vous voulez dire que vos prédécesseurs n’ont pas fait grand chose ?
Bien sûr que non. L’ancien board a fait un travail préliminaire qui était très important et sur lequel je m’appuie afin de mettre en place les écoles. Il faut définir les besoins de l’entreprise, identifier des partenaires stratégiques, etc. Par exemple, l’ancien board avait déjà eu des discussions préalables avec des partenaires étrangers. Le travail du nouveau board sera de concrétiser ces accords.
Combien d’accord avez-vous concrétisé depuis votre nomination en décembre 2016 ?
Les trois écoles accueilleront respectivement des formations en tourisme, en technologie et management et dans le domaine paramédical (NdlR, Montagne-Blanche, Réduit et Pamplemousses).
Pour le premier, nous venons juste de signer un protocole d’accord avec le Waikato Institute of Technology de la Nouvelle-Zélande. Nous espérons que les cours débuteront en août de cette année.
Pour les formations paramédicales, nous nous sommes mis en partenariat avec le Mauritius Institute of Health. Pour le domaine de la technologie, notre partenaire canadien nous rendra visite très bientôt afin d’établir les termes de notre collaboration.
L’Audit estime aussi que le manque de contrôle parlementaire sur Polytechnics Mauritius est inquiétant. Pourquoi faire de cette entité un corps parapublic ?
Tout d’abord, nous sommes redevables au ministère de l’Éducation pour toutes nos dépenses. Celui-ci a un droit de regard sur ce que nous faisons et nous opérons dans la transparence totale. Nous ne sommes pas un corps public parce que le processus de mise en place prendrait encore plus de temps.
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