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Meurtre de Jean-Philippe Jean: «Deux enfants pas agressifs», dit le père des suspects
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Meurtre de Jean-Philippe Jean: «Deux enfants pas agressifs», dit le père des suspects

Depuis lundi 10 avril, un coup de massue s’est abattu sur leur famille après l’arrestation de deux frères, de 17 et 22 ans. Les deux, domiciliés à Rose-Belle, sont en détention depuis lundi dans le cadre du meurtre du musicien Jean-Philippe Jean, survenu le mercredi 5 avril. Ils ont été traduits devant la justice hier avant d’être reconduits en cellule jusqu’au 17 avril. Le plus jeune a été inculpé de meurtre alors que l’aîné répond d’une charge provisoire de hindering police. La police a sécurisé un couteau, un short et un sac à dos.
Le père des suspects raconte qu’il vit un cauchemar depuis cette affaire. «J’ai beau essayer de fermer l’œil la nuit mais je n’y arrive pas. Je vis un véritable stress en ce moment», relate ce maçon. Il explique qu’il vit séparé de son épouse depuis dix ans et est en procédure de divorce. Mais le quadragénaire a tout le temps été proche de ses fils. «Je les emmène avec moi et ils m’aident à faire des petits boulots.» Il raconte que ses enfants ont abandonné l’école après la Form V. Pour lui, ses fils sont deux enfants extraordinaires et pas agressifs. Il explique que le plus jeune était un passionné de technologie et voulait suivre une formation dans cette filière.
Interrogé au sujet de Jean-Philippe Jean, il répond qu’il connaissait la victime qui habitait dans sa localité avant de déménager pour aller à New-Grove. «Je le connaissais ainsi que sa grand-mère. D’ailleurs, Jean-Philippe était auparavant dans la chorale de l’église de Rose-Belle. Il nous faisait un signe de tête. Il était très gentil.»
La tante qui vit avec les deux frères, et qui les a vu grandir, est aussi secouée par tout ce qui s’est passé. «C’est incroyable. Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu commettre ce meurtre. Ce n’est pas dans son style.» Elle explique que la famille n’a rien remarqué d’anormal dans son attitude pour éveiller ne serait-ce qu’un soupçon.
«Mon petit-fils ne reviendra pas»
Marie-Josée Marius, 75 ans, la grand-mère de Jean-Philippe, confie qu’elle essaie de surmonter cette douloureuse épreuve. Elle a été informée de l’arrestation des suspects. La septuagénaire raconte qu’elle les connaît de vue. «Ils me font un signe de tête et pas plus. Je ne savais pas que l’un deux avait l’habitude de se rendre chez moi. Les coupables ont été arrêtés, mais mon petit-fils ne reviendra pas.» Elle explique qu’elle trouve du courage pour s’occuper de sa petite-fille de 8 ans, qui souffre de handicap et qui a été privée brutalement de son père.
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