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[Audio] Affaire Bramer House: Iqbal Mallam Hasham un homme libre

12 avril 2017, 14:21

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[Audio] Affaire Bramer House: Iqbal Mallam Hasham un homme libre

C’est en larmes qu’il a accueilli la décision de la magistrate Dinya-Mooloo en cour de Rose-Hill, ce mercredi 12 avril. Iqbal Mallam-Hasham, ancien Managing Director de la State Investment Corporation, inculpé pour avoir usé de sa position en vue d’obtenir des faveurs du Bramer Property Fund a vu les deux charges retenues contre lui rayées.

L'avocat de la commission anticorruption, Me Homanaden Ponen, a, sur les instructions de Me Denis Mootoo, représentant le bureau du Directeur des poursuites publiques,  indiqué qu’il n’objecte pas à la motion présentée par la défense en ce sens.

Deux charges pesaient contre Iqbal Mallam-Hassam : celle de blanchiment d’argent et de «public official using his office for gratification». Cette affaire porte sur l’acquisition du 11e étage d’un espace au rez-de-chaussée de la Bramer House, à Ebène. Ce, au coût de Rs 105 millions.

Dans une première réaction face à la presse, Iqbal Mallam Hasham a tenu d’abord à rendre hommage à son beau-père, décédé hier. «Il y a deux ans sa santé s'est détériorée surtout après avoir été mis au courant du procès.»  Il a aussi eu une pensée spéciale pour son épouse et ses enfants qui ont «fait leurs études dans des conditions extrêmement pénibles. L’humiliation qu’ils ont subie…»

Tout en se disant ravi que l’institution que représente le Directeur des poursuites publiques ait joué son rôle et que «le bon sens l’a emporté», il n’a pas manqué de critiquer l’Independent Commission against Corruption (ICAC). Elle doit faire «son mea culpa», a-t-il déclaré.

Iqbal Mallam-Hasham a aussi indiqué qu’il compte livrer une conférence de presse bientôt pour évoquer notamment les dégâts que cause la charge provisoire mais aussi pour dénoncer comment certaines institutions fonctionnent au cours de l’enquête. «Je fais un appel au directeur de l’ICAC et au DPP que je souhaiterais rencontrer. Au nom de l’intérêt public, comme un simple citoyen. Il est de mon devoir de montrer comment l’enquête a été faite.»

Avant de conclure en pensant à toutes ces victimes de l’affaire BAI, qui «ont été emportées par la vague politique. Ça veut dire ce que ça veut dire».