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Dans la presse le 17 avril
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Dans la presse le 17 avril
Il y a 50 ans : le 17 avril 1967
Anerood Jugnauth démissionne du gouvernement.
Anerood Jugnauth, 37, ans, membre de l’Independent Forward Block, de Sookdeo Bissoondoyal quitte ses fonctions de ministre du Travail. Il n’évoque aucun désaccord avec le gouvernement. Les observateurs, à l’époque, avancent qu’Anerood Jugnauth démissionne pour réaliser son rêve sur le plan professionnel : devenir magistrat. Ce que fait Anerood Jugnauth. Il reste à la magistrature jusqu’en 1972 quand il en démissionne pour revenir à la politique en se joignant au Mouvement Militant Mauricien. Par la suite son parcours le mène au poste de Premier ministre et à la présidence de la République. Il est actuellement ministre mentor au sein du gouvernement de son fils Pravind Jugnauth.
Il y a 36 ans : le 17 avril 1981
Ramdoyal nommé directeur du MIE.
Ramesh Ramdoyal, le directeur adjoint du Mauritius Institute of Education (MIE), prend la direction de l’établissement. Il succède au directeur, Frank Richard, dont le contrat arrive à terme. Le nouveau directeur est, alors âgé de 42 ans. Lauréat de la bourse dite d'Angleterre en 1958, il a fait ses études universitaires à Dublin et à Oxford. Dans une déclaration à la presse Ramdoyal parle de sa nomination en ces termes : «the post of director should not honour the man that holds it but it should be the man who should grace and do honour to the post.» Nombre de ceux qui sont, aujourd’hui, nommés à des postes de responsabilités gagneraient à relire cette déclaration.
Il y a 25 ans : le 17 avril 1992
Badminton : le Nigéria boycotte l’Afrique du Sud.
L’équipe nigériane de badminton arrivée en finale de la compétition comptant pour la coupe Africaine de Badminton refuse jouer contre l’équipe sud-africaine, au Gymnase Pandit Sahadeo, à Vacoas. Les Nigérians protestent contre l’Apartheid, toujours en vigueur en Afrique du Sud. Ils en font une question de principe. Michaël Glover, le ministre mauricien des Sports est furieux. Il condamne le geste des Nigérians en des termes sévères parlant «d’affront au peuple mauricien» et trouvant bancale la raison évoquée par le Nigéria pour sa non-participation à la finale. Glover est rejoint dans sa condamnation de l’action nigériane par Carlo de Souza, le président de la Fédération mauricienne de Badminton. Ce dernier ramène le geste des Nigérians à une question de performance sportif, alléguant que «l’équipe nigériane n’aurait pas réagi de la sorte si elle avait eu affaire à une équipe plus faible». Deux ans plus tard, Nelson Mandela est libéré et le système de l’Apartheid démantelé en Afrique du Sud. Glover et De Souza, ont sans doute, rejoint ceux qui se sont réjouis de ce progrès sur le plan démocratique et des droits humains.
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