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Poste-de-Flacq: appel pour une meilleure sécurité routière
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Poste-de-Flacq: appel pour une meilleure sécurité routière
Artee Bholah, une habitante de Poste-de-Flacq et propriétaire d’un supermarché, a été victime d’un accident de la route, le 31 décembre 2014. Depuis, elle se sert d’une canne pour se déplacer. «Malgré plusieurs opérations, je n’ai pu récupérer et j’ai toujours des problèmes au pied gauche. À cette époque, cette route n’était pas aussi utilisée qu’aujourd’hui. Et il n’y avait pas autant de commerces», précise-t-elle.
Après cet accident, un appel avait été lancé au conseil de district de Flacq, à la National Development Unit et à la Road Development Authority pour l’aménagement de trottoirs et de mains-courantes à cet endroit.
«L’accident a eu lieu sur la route principale et à un virage dangereux. Il n’y a ni ralentisseurs ni caméras et, en conséquence, les automobilistes roulent comme ils veulent», déplore le président du village, Nuvin Mungla. Depuis 2014, ajoute-t-il, les espaces commerciaux se sont multipliés et aucune disposition n’a été prise pour assurer la sécurité routière.
«Je me souviens très bien qu’auparavant les commerces devaient attendre jusqu’à un an avant d’obtenir leur permis, car ils devaient absolument avoir une aire de stationnement pour les voitures. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. J’ai moi-même vu des espaces commerciaux qui ont commencé à opérer sans même avoir prévu de parkings pour les voitures. De plus, sur cette partie de la route principale, il n’y a ni marquage ni lignes jaunes.» Ce qui rend cette route encore plus dangereuse et moins praticable.
Chaos
Nuvin Mungla souligne qu’en fin de mois, la scène est encore plus chaotique : des voitures et autres véhicules sont garés sur le bord de la route alors que les piétons sont obligés de marcher sur le bitume, mettant ainsi leur vie en péril.
Autre souci : une augmentation de tricycles installés en bordure de route. Le président du conseil de village avance que certaines personnes ne respectent pas les normes, en installant leurs tricycles au milieu du trottoir, pénalisant ainsi les piétons.
«Nous avons aussi attiré l’attention des inspecteurs du conseil de district sur ce problème. Ils sont venus à une ou deux reprises, mais une fois qu’ils sont repartis, le chaos a repris le dessus.» Selon le président, d’autres commerçants qui possèdent des permis et qui travaillent, eux, dans la légalité sont venus le voir pour se plaindre de ce problème. Toutefois, souligne-t-il, sans l’aide des autorités rien ne peut être réglé.
D’où la raison de ce vibrant appel au conseil de district de Flacq pour suivre la situation de près. Il y va de la vie des gens. «Nous avons enregistré de petits accidents mais nous ne souhaitons pas en avoir d’autres, surtout s’ils sont graves», dit-il.
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