Une accusation provisoire de faire obstruction à la police a été retenue contre lui. Le secrétaire général du Mouvement militant mauricien a comparu devant le tribunal de Bambous, mercredi 19 avril. Ajay Gunness a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 10 000. Son homme de loi, Me Viren Ramchurn a aussi déposé une motion pour que la charge provisoire retenue contre son client soit rayée.

Selon les raisons avancées par l’avocat, il y a eu abus de procédure, c’est une attaque pour ternir l’image de son client, que la version de la police ne corrobore pas et que toute cette affaire a été montée de toutes pièces. L’affaire sera appelée le mercredi 24 mai.

Le secrétaire général du MMM a, également, nié les faits qui lui sont reprochés. Il affirme ne pas avoir fait fi des directives de la police. «Li kler ki lapolis pé fané. Zot dir monn pran mo bofrer mone alé alor ki li ti bizin ale dan sélul dégrizman. Bé kifer zot pa ine aret mwa ? Sa vé dir tou dimoun gagn drwa rant dan 1 station é pran 1 dimoun alé ?», a soutenu Ajay Gunness. Et de poursuivre que «la justice finira par triompher».

C’est samedi soir, qu’Ajay Gunness aurait débarqué au poste de police de Flic-en-Flac. Il n’aurait pas apprécié que les officiers aient placé son beau-frère qui avait été testé positif à l’alcotest en cellule de dégrisement.