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La langue kreol au parlement ? Ce qu’en pensent les Mauriciens
19 avril 2017, 17:15
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La langue kreol au parlement ? Ce qu’en pensent les Mauriciens

«Don’t make gestures with me!» cette phrase lancée lors d’une séance parlementaire est une traduction littérale d’une expression en kreol. Les débats étant désormais retransmis à la télévision, alan ganoo, député de l’opposition, veut savoir si le premier ministre permettra l’utilisation du kreol au sein de l’hémicycle.

Rajkumari Bardeley, 48 ans, femme au foyer
<figure class="image"><img alt="" height="183" src="/sites/lexpress/files/images/rajkumari_bordeley.jpg" width="194" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Ce serait bien. Tous les Mauriciens pourront comprendre les débats parlementaires convenablement. La langue anglaise n’est pas comprise par tous.»</p>
Devarajen Coopoosamy, 45 ans, commerçant
<figure class="image"><img alt="" height="219" src="/sites/lexpress/files/images/devarajen_coopoosamy.jpg" width="206" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p> «Il faut absolument introduire le kreol au Parlement. Beaucoup de personnes n’ont pas eu l’occasion d’aller à l’école. C’est normal que ces gens aient des difficultés à comprendre la langue utilisée au Parlement. Il faut aussi introduire le bhojpuri car certains villageois n’utilisent que cette langue.»</p>
Sharonne Pierre, 19 ans, vendeuse
<figure class="image"><img alt="" height="184" src="/sites/lexpress/files/images/fh.jpg" width="173" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p> «Le kreol est notre langue maternelle. On doit en être fier et l’utiliser. Les personnes qui ne sont pas éduquées ne comprennent pas ce que disent les membres du Parlement. On ne doit jamais hésiter à utiliser notre langue en tant que Mauricien.»</p>
Yassin Mohamed Moussa, 26 ans, assistant
<p>«C’est à travers la langue kreol que les Mauriciens communiquent dans la vie. C’est en utilisant notre langue maternelle qu’on aide des personnes et on s’en sert aussi pour travailler. Beaucoup de citoyens ne comprennent pas la langue utilisée au Parlement.»</p>
Vinod T. Fullee, 66 ans, écrivain
<figure class="image"><img alt="" height="188" src="/sites/lexpress/files/images/vinod_t_fullee.jpg" width="200" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Ce serait mieux. La plupart des Mauriciens ont des difficultés à comprendre l’anglais. Le kreol est mal vu à Maurice même si c’est notre langue maternelle. Même au tribunal on utilise le kreol. Pourquoi pas au Parlement ?»</p>
Jean-Arnil Alexis, 62 ans, retraité
<figure class="image"><img alt="" height="213" src="/sites/lexpress/files/images/jean_arnil_alexis.jpg" width="200" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Au Parlement, il faut utiliser une langue qui est comprise par tout le monde. C’est impossible pour les gens qui n’ont jamais été à l’école de comprendre ce qui se passe et ce que disent les membres du Parlement.»</p>
Jérémie Lafolle, 18 ans, chômeur
<figure class="image"><img alt="" height="213" src="/sites/lexpress/files/images/jeremie_lafolle.jpg" width="200" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p> «Il est plus facile de communiquer en kreol et de le comprendre. On l’utilise partout à travers l’île. Pourquoi pas au Parlement ? Je ne vois aucune raison pour ne pas l’introduire.»</p>
Chris Harris Raumaya, 21 ans, étudiant
<figure class="image"><img alt="" height="213" src="/sites/lexpress/files/images/chris_harris_raumaya.jpg" width="200" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Ce serait mieux si on utilisait notre langue maternelle au Parlement. Tout le monde n’a pas eu l’occasion d’avoir un bon parcours académique. C’est normal que certaines personnes ne comprennent pas l’anglais. Il faut aussi leur donner la chance de suivre tous les débats parlementaires en tant que citoyens mauriciens.»</p>
ANONYME…
<p> «Qu’on introduise le kreol ou pas au Parlement, ça ne change rien pour moi. D’ailleurs, je ne suis pas considéré comme un citoyen mauricien. Cela fait 14 ans que je dors dans les rues et je n’ai jamais reçu d’aide des membres du gouvernement. Il y a beaucoup d’injustice dans le pays. On refuse de m’offrir un emploi parce que je suis un sans domicile fixe.»</p>
Une publication du quotidien BonZour
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