L’homme de loi Samad Goolamaully rejette les allégations faites à son encontre mercredi par Nandanee Soornack. «C’est à travers des membres de sa famille que Mme Soornack était venue vers un confrère et moi», déclare-t-il, niant par la même occasion que c’est lui qui aurait sollicité la patronne d’Airway Coffee en premier.

Il réagissait après que celle-ci a déclaré que «c’est Samad Goolamaully qui m’a contactée pour que je donne des détails contre l’ancien Premier ministre». Elle avait ajouté : «On m’avait assurée que j’allais être en sécurité, comme c’est le cas actuellement pour Navind Kistnah à Maurice.  Pou gard mwa dan enn lakaz fermé kot mo pa pou gagn aksé avek personn. Ek pou tir tou ‘case’ lor mwa, juste pour avoir la tête de l’ancien Premier ministre». Démentant ces propos, l’avocat soutient, lui, que la femme d’affaires l’a contacté en 2015 «suivant ses déboires avec Airway Coffee. Elle voulait protéger ses avoirs». Il ajoute qu’elle avait déclaré qu’elle n’avait rien fait de mal. «Li ti dakor pou rétourné ek koz lavérité. Mais c’est totalement faux de dire que je l’ai contactée pour qu’elle donne des détails contre l’ancien Premier ministre», martèle l’avocat. 

Soutenant qu’il avait indiqué à la femme d’affaires que si elle venait à Maurice, elle aurait bénéficié d’une protection. Il dit cependant qu’il n’a jamais été question d’immunité. «Si Mme Soornack peut donner des preuves que c’est moi qui l’ai appelée, je serais surpris», dit l’avocat. «Elle a quitté le pays en catimini. Comment aurais-je eu son numéro et pourquoi aurait-elle pris mon appel en sachant pertinemment bien que je faisais partie du comité de campagne de l’alliance Lepep ?»