«Les autobus semi-low floor roulent uniquement sur ‘foot break’, c’est-à-dire en mode automatique. Et depuis mai de l’année dernière, les manettes de ces autobus ont été enlevées. Cela, met la vie des passagers en danger car les accidents sont imprévisibles.» C’est en ces termes que s’est exprimé Sam Gérard, un ancien employé de la Compagnie nationale de transport (CNT). Ce dernier intervenait lors d’un point de presse au centre Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, vendredi 21 avril. Il dénonce une mauvaise gestion au sein de la CNT.

«Il faut plus d’éclaircissements. La CNT ne peut pas mettre la sécurité du public en jeu», a indiqué Sam Gérard. Ce dernier a adressé une correspondance à la direction de la compagnie afin qu’elle remédie à la situation. Toutefois, en voulant bien faire, il a eu des démêlés avec la CNT.

«Je ne suis pas contre l’innovation. Le pays doit avancer mais selon la qualité de nos infrastructures», a ajouté Sam Gérard. «Il faut s’assurer de la sécurité des passagers même en cas de catastrophes. Et pour ce faire, il vaut mieux continuer à utiliser les ‘standard bus’», poursuit-il. Ainsi, il déplore la décision du gouvernement d’accorder un «grant» de Rs 5 millions aux opérateurs privés pour acheter les autobus semi-low floor.

Interrogé sur la demande des syndicats pour l’obtention des uniformes pour les employés, ce dernier dit croire qu’il y a «anguille sous roche». Cela, car un budget de Rs 7 millions aurait été alloué pour les uniformes des employés en octobre dernier.