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Survesh Mohadeb: Sebastopol mon amour
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Survesh Mohadeb: Sebastopol mon amour

La chasse au trésor organisé dans le village de Sebastopol, le jour de la fête de Pâques ? C’était lui. La page Facebook «Nou Village Sebastopol» ? C’est toujours lui. Survesh Mohadeb, 22 ans, est un passionné. «À chaque fois que je pense à mon village, que je vois ce qui s’y passe et les gens qui y vivent, je me dis que Sebastopol est un village qui a du potentiel, qu’on peut y faire de grandes choses», affirme ce jeune étudiant en Graphic Design.
Vous l’aurez compris, Survesh Mohadeb aime son village. Et ce qui le motive, c’est de faire en sorte que les villageois se bougent pour faire progresser la localité. Mais pour le moment, constate-t-il, beaucoup ne s’impliquent pas comme ils le devraient, notamment les jeunes.
«Sebastopol est le village de l’harmonie et les gens s’entendent vraiment bien. Cependant, il y des choses qui peuvent être améliorées», fait remarquer Survesh Mohadeb. C’est pourquoi, poursuit-il, «si je peux faire quelque chose, je le fais».
En effet, le jeune homme n’hésite pas à se retrousser les manches et mettre la main à la patte. C’est ainsi que vers octobre de l’année dernière, il a repeint, de ses propres moyens, un abribus. «Je passais devant tous les jours et je le trouvais sale. J’ai alors décidé de le changer.»
Un jour, raconte-t-il, muni de peinture et de pinceaux, il a commencé à repeindre l’abribus. Le voyant ainsi affairé, «des volontaires se sont joints à moi et nous avons fini le travail en quatre jours». Un souvenir qui remplit de joie Survesh Mohadeb, d’autant qu’il a pu susciter un élan de civisme et une prise de conscience.
Aujourd’hui, ledit abribus arbore le logo du groupe «Nou Village», qui a, lui, été créé en mars de cette année. «Nou village» est un groupe de partage de photos et de vidéos qui permet également aux membres de partager la vie des villages. «Nou Village, aussi une marque de service déposée, est née du besoin de mettre en valeur ces gens que nous côtoyons au quotidien sans leur prêter attention», explique le jeune homme.
De citer en exemple l’histoire de Souga, marchand de pudding. «Nous le voyons tous les jours mais savons-nous qui il est vraiment ? Il fait un travail qui disparaîtra dans quelque temps sans que nous nous en rendions compte.» Du coup, pour mettre en lumière ces gens et ces métiers, Survesh Mohadeb, qui est aussi passionné de photographie, les immortalise sur la page Facebook «Nou Village Sebastopol».
Kavi oeuvre dans l’ ombre
<div><img alt="" height="395" src="/sites/lexpress/files/images/kavi-photo-accompagne-le-leader.jpg" width="370" /></div>
<p>Dans cette belle aventure, lancée il y a plus d’un an, Survesh Mohadeb peut compter sur le soutien de son acolyte, Kavi Bundhoo. Ce dernier préfère toutefois oeuvrer dans l’ombre.</p>
Une publication du quotidien BonZour!
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