Pour le trimestre se terminant au 31 mars, le groupe hôtelier a enregistré des profits de Rs 255 millions contre Rs 260 millions à la même période l’année dernière. Une baisse liée à une hausse des charges financières du «LUX* South Ari Atoll», aux Maldives.

Les hôteliers sortent difficilement la tête de l’eau. D’ailleurs, LUX* a affiché des résultats financiers mitigés pour le trimestre qui a pris fin le 31 mars. Ses chiffres ont été publiés la semaine dernière. Ainsi, quoique le groupe hôtelier mauricien ait enregistré une hausse de 2 % de ses revenus, pour atteindre Rs 1,52 milliard (contre Rs 1,49 milliard en 2016), ses profits ont en revanche baissé à Rs 255 millions contre Rs 260 millions lors de l’exercice précédent. Cette baisse est liée à une augmentation des charges financières et des amortissements associés au redéveloppement du LUX* South Ari Atoll, aux Maldives.

Le taux d’occupation dans les établissements du groupe durant ce trimestre s’est élevé à 83 %. Il est similaire au taux enregistré pendant la même période l’an dernier, avec une amélioration de 4 % du revenu moyen chambre (Average Daily Rate). L’Earnings before Interest Tax Depreciation and Amortisation a connu une hausse de 2 %, par rapport à 2016.

Pour les neuf mois se terminant à la même période, les revenus engrangés ont été légèrement inférieurs ; Rs 4,07 milliards contre les Rs 4,08 milliards de l’année dernière. En revanche, les bénéfices nets ont été en hausse. Ils sont passés de Rs 509 millions en 2016 à Rs 547 millions. Une analyse de ces chiffres tend à montrer que c’est un item exceptionnel de Rs 195 millions, pro- venant du désengagement du groupe de certains biens immobiliers et d’équipements, qui a dopé les bénéfices nets du groupe.

Compétition accrue

Le président du conseil d’administration du groupe hôtelier, Arnaud Lagesse, reste confiant. Il note que malgré la dépréciation de la livre sterling de près de 15 % pour le trimestre, la stratégie du groupe a eu un impact positif sur les établissements à Maurice.

Selon lui, Le LUX* South Ari Atoll, aux Maldives, n’a pas encore eu le succès escompté, principalement à cause d’une compétition accrue. «L’environnement dans lequel opère le groupe aux Maldives devient de plus en plus difficile, mais nous sommes confiants que les résultats iront en s’améliorant», a-t-il dit en commentant les résultats intérimaires de LUX* Island Resorts.

Quant à Paul Jones, le Chief Executive, il avance que les résultats pour l’année financière s’annoncent positifs pour LUX*. Il est confiant que les profits pour l’année financière en cours seront semblables à ceux de 2016 si les conditions globales restent in- changées. «Le groupe continue de croître à travers les contrats de gestion et nous sommes d’avis que la rénovation du LUX* Grand-Gaube cette année permettra à cet établissement de proposer des tarifs plus élevés, alignés sur ceux des autres hôtels LUX* à Maurice. Cela aura un impact certain sur la profitabilité du groupe.»

 La rénovation du LUX* Grand Gaube, au coût de Rs 1,2 milliard, débutera le 1er juin de cette année et sera financée à la fois par la vente du Tamassa et par des emprunts bancaires. L’architecte mauricien Jean Francois Adam a été choisi pour travailler sur ce projet, ainsi que la décoratrice d’intérieur de renom Kelly Hoppen.

Par ailleurs, la direction annonce que 2017 sera une année charnière pour le groupe avec l’ouverture prochaine de deux nouveaux hôtels : le LUX* Bodrum, qui ouvrira ses portes l’été prochain en Turquie et le LUX* North Male Atoll aux Maldives. Ce nouvel établissement hôtelier accueillera ses premiers clients en décembre.