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L’épouse d’un ministre devrait-elle bénéficier de contrats publics ? Ce qu ’en pensent les Mauriciens
27 avril 2017, 02:30
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L’épouse d’un ministre devrait-elle bénéficier de contrats publics ? Ce qu ’en pensent les Mauriciens
Selon le député du PTr, Shakeel Mohamed, la notaire Wenda Sawmynaden, qui est l’épouse du ministre de la Technologie, de la communication et de l’innovation, aurait bénéficié de 700 contrats grâce à ce dernier. Ce qu’elle réfute.
Kevin Carpen, 34 ans, technician
<figure class="image"><img alt="" height="205" src="/sites/lexpress/files/images/kevin_carpen.jpg" width="192" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Ce n’est pas possible d’accepter ce genre de choses à Maurice ! L’épouse d’un ministre ne devrait bénéficier d’aucune facilité. Sinon, le peuple aurait dû voter pour elle à la place du mari. C’est Yogida Sawmynaden qui s’est présenté devant le peuple. Je ne vois pas pourquoi son épouse devrait obtenir des contrats du gouvernement.»</p>
Harrykesh Ramma, 27 ans, ingénieur logiciel
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/harrykesh_ramma.jpg" width="124" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Si quelqu’un est nommé comme ministre, sa vie devient publique. Les citoyens doivent savoir ce qui se passe, et notamment si son entourage familial bénéficie de quelconques faveurs. On devrait prendre exemple sur l’Australie et Singapour, qui ont progressé car ils mettent the right people at the right place.»</p>
Steeve Marie, 47 ans, chauffeur
<p> </p> <figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/steeve_marie.jpg" width="155" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p> </p> <p>«Oui, je pense qu’elle devrait bénéficier des contrats publics. C’est tout à fait normal qu’un ministre protège son épouse. C’est sa famille qui l’a soutenu pendant les moments difficiles. Il doit donner la priorité à sa famille.»</p>
Goolam Boolaky, 62 ans, chauffeur
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/goolam_boolaky.jpg" width="124" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«C’est une mauvaise chose. Il y a beaucoup de citoyens qui sont qualifiés mais qui n’ont pas d’emploi. Il y a même des médecins qui sont chômeurs. Les personnes qualifiées auraient pu obtenir un emploi, si ces postes n’étaient pas offerts aux parents des ministres.»</p>
Christine Gourdin, 49 ans, nettoyeuse
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/christine_gourdin.jpg" width="124" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«On aurait dû donner la chance aux jeunes qui ont des diplômes et qui sont sans emploi. Les membres du gouvernement ont presque toujours privilégié leurs familles. On me demande Rs 450 000 pour avoir une maison de la NHDC. Mais ils comprennent quoi quand je demande de l’aide ?»</p> <p> </p>
Sylvène Ramah, 52 ans, nettoyeuse
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/sylvene_ramah.jpg" width="155" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«La priorité n’est pas la famille mais les jeunes qui n’ont pas de travail malgré leurs certificats. C’est comme s’ils perdaient des années de leur vie à étudier pour rien. L’avenir de notre pays est en jeu.»</p>
Chandrabose Sanhye, 52 ans, responsable de qualité
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/chandrabose_sanhye.jpg" width="124" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«Si l’épouse d’un ministre a des compétences, il faut lui laisser la chance, comme tous les Mauriciens. Mais elle doit respecter les lois et aussi travailler pour le bien-être de la population. Cela pourrait être mal vu si elle n’était pas suffisamment qualifiée.»</p>
Dwayne Joygopaul, 19 ans, étudiant
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/dwayne_joygopaul.jpg" width="124" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«À mon avis, le mari est déjà ministre et a beaucoup de responsabilités. Au lieu de s’intéresser aux contrats publics, elle aurait pu l’aider et le soutenir. Cela permettrait aussi aux autres d’avoir la chance de bénéficier de ces contrats et réduire le taux de chômage à Maurice.»</p>
Rajiv Dunputh, 38 ans, commerçant
<figure class="image"><img alt="" height="165" src="/sites/lexpress/files/images/rajiv_dunputh.jpg" width="155" /> <figcaption></figcaption> </figure> <p>«La loi n’est pas appliquée de façon équitable. C’est un mauvais exemple car d’autres feront pareil à l’avenir et on ne pourra rien leur dire. Certains politiciens ont été accusés de fraude, mais sont à chaque fois acceptés par le peuple. Il n’y aura pas de développement si cela continue.»</p>
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