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Government Secondary School Teachers’ Union: «Réduire les classes de Sciences n’est pas logique»
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Government Secondary School Teachers’ Union: «Réduire les classes de Sciences n’est pas logique»
Dorénavant, les élèves auront droit à quatre périodes de Sciences au lieu de six par semaine. C’est ce qu’a déclaré le président de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU), Vikash Ramdonee, lors d’une conférence de presse jeudi 27 avril. Selon lui, cette réduction n’est pas une bonne chose. «Ce n’est pas logique. Les sciences sont des matières importantes», D’ajouter que le problème a déjà été soulevé au ministère de l’Éducation. Celui-ci a été très réceptif et travaille actuellement sur ce problème.
L’extended Class, la Science Education et le Textbook Panel ont été les trois points du Nine-Year Schooling soulevés par la GSSTU. Celle-ci comprend pourquoi le gouvernement a souhaité apporter des changements dans le monde de l’éducation. «Tous les enfants sont égaux. Nous devons avant tout travailler pour leur bien-être.» Toutefois, son président déplore le fait que les enseignants ne sont pas assez formés pour travailler dans les Extended Classes. «Nous sommes d’accord pour donner un coup de main. Donner une deuxième chance à un enfant est une bonne initiative. Mais le ministère de l’Éducation doit prendre en considération le fait que les enseignants choisis ne soient pas assez formés», poursuit-il.
Autre sujet abordé par la GSSTU : la lenteur dans la distribution des manuels scolaires fabriqués par le Mauritius Institue of Education et le Mahatma Gandhi Institute. «Les manuels auraient dû être déjà prêts pour la rentrée 2018», affirme Vikash Ramdonee. Quant au Mauritius Institute of Education Bill, il soutient que la GSSTU reste «sceptique».
Le président de la GSSTU a aussi attiré l’attention du ministère de l’Éducation sur un problème qu’il qualifie de grave au collège de Phoenix SSS. En effet, d’après lui, l’ambiance est tendue au sein de l’établissement dû à un manque de communication entre la rectrice et les enseignants. Il réclame donc le départ de la rectrice. «Cela fait 12 ans qu’elle est là, alors que d’autres recteurs sont transférés régulièrement.» Une lettre en ce sens a été envoyée au ministère le 26 avril et un sit-in n’est pas à écarter s’il n’y a aucun retour.
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