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Brian Burns : «Je ne souhaite pas rencontrer les politiciens»
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Brian Burns : «Je ne souhaite pas rencontrer les politiciens»
Il a été blanchi hier, un jour après son épouse Laina Rawat. Prochaine étape pour Brian Burns: Préserver sa famille. Et se tenir très loin des politiques…
«Je ne sais pas si c’est réel…» Blanchi, Brian Burns peine toujours à y croire. Hier, en cour de Rose-Hill, les quatre charges provisoires qui pesaient sur lui dans l’affaire BAI ont été rayées. Une chose est sûre. «Je ne souhaite pas rencontrer les politiciens», martèle l’époux de Laina Rawat. Le leader du Reform Party, Roshi Bhadain, a sa réponse. Il avait précédemment indiqué vouloir rencontrer les sœurs Laina et Adeela Rawat. Brian Burns affirme que si des politiciens veulent le voir, «qu’ils prennent contact avec mon homme de loi, Me Gavin Glover». Et d’ajouter : «Les politiciens sont là aujourd’hui, demain ils ne le seront plus.»
Ces deux dernières années, dit-il, ont été cauchemardesques. Dorénavant, ses enfants et son épouse sont sa priorité. De révéler que son dernier-né aura 11 mois dans quelques jours. «Je vais les préserver de toute négativité. Ils ont suffisamment souffert.»
N’empêche, un désir de justice l’anime. D’autant que ses droits ont été bafoués, maintient-il. De rappeler qu’il devait se présenter, trois fois par semaine, au poste de police. «C’était un stress quotidien et j’ai même été arrêté pour 27 minutes de retard», dit le Chief Executive Officer de la compagnie Car Connexion. «Qui sont ceux qui sont responsables de toute cette affaire ?» se demande-t-il. Brian Burns dit faire confiance au temps. «La vérité finira par se savoir…»
Laina Rawat, sur qui pesait trois charges provisoires, se dit soulagée de ce dénouement. Parlant de son époux, elle avoue qu’«il est un très bon papa et très bon mari. Il a toujours été à nos côtés».
De confier que cette affaire a beaucoup secoué son fils âgé de 12 ans. «On n’a pas dormi la veille et hier soir (NdlR, mercredi soir), on a beaucoup prié. We are very happy he is finally free.»
«Même pas à mon pire ennemi…»
<p>Claudio Feistritzer exprime également son soulagement après que les charges contre son beau-frère ont été rayées. « Il nous faut refaire notre vie sur le plan professionnel et je dis un grand merci à tous ceux qui ont été là pour nous », avance-t-il. De son côté, Adeela Rawat espère que la population commence enfin à ouvrir les yeux. « Maintenant c’est fini. Ce n’est pas bien de faire souffrir les gens et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi ce qu’on a enduré .»</p>
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