Priviraj Teemul, dit Sanjay, 51 ans, était aimé de tous. Sa famille ne cessera de le regretter. Fauché non loin de son domicile, à Goodlands, alors qu’il allait acheter du pain pour se rendre au travail, ce dernier a été percuté par un bus et, un 4x4, samedi matin. Nous avons rencontré sa famille qui est encore sous le choc. Selon sa nièce, c’était un homme au grand coeur. N’ayant pas d’enfant, il considérait ceux de son frère comme les siens. Sa mère, qui a déjà perdu un de ses fils, se remet difficilement de cette disparition.

Ce matin-là, comme tous les autres matins, Sanjay, chauffeur de profession, était allé acheter du pain avant de retourner chez lui. Il devait ensuite se rendre au travail. Mais la vie en a décidé autrement. Il s’était garé et avait mis son clignotant pour se rendre à la boutique. Le conducteur d’un autobus portant le nom «Just for you» l’aurait percuté par dérrière et projeté vers un 4x4 qui venait en sens inverse. Le 4x4 devait à son tour le projeter avant qu’il n’atterrisse sur l’asphalte.

Priviraj Teemul faisait un peu de tout et travaillait également sous contrat dans un moulin. C’était un bosseur au grand coeur, racontent ses proches. Du plus petit au plus grand, tous le pleurent.

Séparé de sa femme depuis sept ans, il vivait seul

Priviraj Teemul vivait seul dans la cour familiale depuis qu’il s’était séparé de sa femme, il y a sept ans. Cette dernière ne s’est pas présentée aux funérailles de celui dont elle porte toujours le nom. Ce qui révolte la famille du défunt. «Li pann mem vini alor ki tou so fami ti prézan. Mé li pé téléfoné, li pé dir tou dibien pou li aster. Li bizin zwir so pansion ek tou kitsoz. Dépi set an, nou pann trouv so bout. So bann fami mem koné kouma li mové», soutient un des neveux de la victime.

Priviraj Teemul, connu de tous

 

Étant très populaire dans la région, Priviraj Teemul a eu l’aide de nombreuses personnes qui ont accouru à son secours. Sa famille a été rapidement alertée. «Létan bann-la inn vinn dir ki finn ariv enn maler, nou pa ti koné ki linn désédé. Kan nounn galoupé pou al gété, nou’nn trouv li anba ek lapolis ti pé marké ek lakré», nous confie sa nièce. D’ajouter : «C’était une bonne personne. Kado ki mo pa ti pé kapav donn mo zanfan, li li ti pé doné. Pa fasil séki finn ariv li la. Pa ti a krwar.»

Une publication du quotidie BonZour !