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MCB-NPF: le terme blanchiment d’argent décortiqué en cour
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MCB-NPF: le terme blanchiment d’argent décortiqué en cour
Quatorze ans après son éclatement, l’affaire MCB-NPF est toujours devant la justice. La Mauritius Commercial Bank (MCB) est en effet accusée par la Commission anticorruption (ICAC) de blanchiment d’argent. L’audition des témoins, dans le cadre de ce procès, ayant pris fin le 1er décembre dernier, c’est maintenant au tour des plaidoiries de démarrer devant les magistrats Vinod Appadoo et Renuka Dabee. Et l’avocat représentant la MCB, Me Eric Ribot, Senior Counsel, a, lors de sa plaidoirie, mercredi 3 mai, décortiqué le terme blanchiment d’argent.
L’ICAC, qui est représentée par le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), reproche à cette banque d’avoir failli à réguler son système de contrôle interne face au détournement de Rs 881,6 millions au préjudice du National Pensions Fund (NPF). La banque, qui plaide non coupable, répond d’une accusation de blanchiment d’argent sous les articles 3 et 8 de la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act.
La défense a, dans sa plaidoirie, expliqué qu’un acte de blanchiment d’argent est commis lorsque c’est le produit d’un crime. «Money Laundering is the proceeds of a crime. For example, in a drug case, a person keeps the money at home and when he starts using the money, this is money laundering», soutient Me Ribot. Il va plus loin pour dire que, s’il y a eu vol, l’on aurait caché l’argent.
L’avocat de la MCB a également évoqué le fait que Clifford Allet, manager de ladite banque, a même déposé des documents à ce sujet. Les plaidoiries se poursuivent, ce jeudi, et doivent prendre fin demain, avec la suite de celle de la MCB et puis celle du bureau du DPP. Un jugement sera ensuite prononcé.
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