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«Suicide» de Prasand Pargass: l’attention braquée sur les images CCTV

4 mai 2017, 21:29

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«Suicide» de Prasand Pargass: l’attention braquée sur les images CCTV

Sur les images CCTV, on verrait Prasand Pargass se disputer avec l’homme qu’il avait accompagné en Inde, dispute qui se serait déroulée peu avant le drame...

Les conclusions du rapport de l’autopsie de Prasand Pargass, effectuée la semaine dernière, n’ont toujours pas été révélées. Elles devraient l’être d’ici la fin de la semaine. C’est du moins ce qu’auraient indiqué les autorités indiennes à la famille du défunt. Pour l’heure, celle-ci refuse de croire à son «suicide».
 
Du côté de la famille Pargass, à Clémentia, c’est toujours l’incompréhension et la colère qui règnent. Le frère du défunt et un proche, qui s’étaient rendus en Inde pour les funérailles, sont rentrés au pays mardi. Hier, une réunion de famille était prévue. Les proches veulent trouver un moyen pour que la police mauricienne s’intéresse au «meurtre» de Prasand Pargass, en Inde. Car pour eux, il s’agit bel et bien d’un meurtre. La présence d’images provenant d’une caméra de surveillance n’a fait que renforcer leurs soupçons.

Selon le frère du défunt, la police indienne a pris possession des images CCTV. Il a été convoqué par les autorités indiennes pour visionner les images afin de confirmer s’il s’agissait bien de Prasand Pargass. Il affirme qu’on y verrait le défunt, ainsi que l’homme qu’il aurait accompagné, se disputer dans le couloir de l’hôtel peu de temps avant le drame. Or, déplore le frère de Prasand Pargass, l’homme en question n’aurait pas été inquiété par la police.

Les proches de Prasand Pargass disent ne pas savoir quand les personnes qu’avait accompagnées Prasand Pargass en Inde reviendront à Maurice. Le chauffeur de taxi avait tout fait pour venir en aide à cette famille dont le fils avait besoin de fonds pour une transplantation rénale.

En attendant, ils ont sollicité la police mauricienne pour tenter de récupérer le véhicule de Prasand Pargass. Celui-ci se trouverait dans la cour du couple qui est en Inde. La police aurait objecté, affirmant qu’il faut attendre le retour du couple à Maurice.