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Equitation - Zoom sur Cavalia ecole d'équitation, la voltige pour tous
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Equitation - Zoom sur Cavalia ecole d'équitation, la voltige pour tous
Lancée depuis la fin de 2015, l’école d’équitation de Cavalia se trouvant sur les terres de Médine était ouverte exceptionnellement ce week-end pour la 3e édition de l’Africa Cup Vaulting à Maurice. Un événement qui bénéficie de l’appui de la Fédération équestre internationale (FEI) pour aider à la promotion de la voltige mondiale, une discipline que Cavalia s’efforce de mettre en avant depuis son inauguration.
En introduisant la voltige à Maurice il y a une vingtaine d’années, Stéphanie Jauffret, directrice et chef instructeur de Cavalia, a ouvert la porte aux plus jeunes comme aux plus grands à la pratique de «cette discipline équestre où on peut envisager d’avoir de vrais champions au plus haut niveau comme ce fut le cas de Lambert Leclezio», soutientelle. Avec son titre mondial décroché l’an dernier, Lambert Leclezio a, en effet, permis à la voltige mauricienne d’avoir le vent en poupe et d’attirer plus d’adeptes ainsi qu’un nouveau coach de renom.
«Avant l’avènement de Cavalia, nous avions une quarantaine de voltigeurs de tous les âges. Il faut savoir qu’en voltige, on peut commencer à partir de 4-5 ans et en général, les voltigeurs de très haut niveau ont jusqu’à 35 ans», nous explique Stéphanie Jauffret qui, avec sa partenaire, Monica Celerine, ont pu faire venir un coach national, et pas des moindres, en la personne du Français Rémy Hombecq, présent à Maurice depuis janvier. «Il a été un voltigeur de très haut vol puisqu’il a fait partie de l’équipe de France pendant 15 ans et il était aux derniers Jeux équestres mondiaux en 2015 (médaille de bronze). C’est vraiment une pointure», assure la directrice de Cavalia.
Si cette dernière affirme qu’il y a eu une petite baisse de régime au niveau des adhérents, Rémy Hombecq a permis de «donner un coup de boost en allant entraîner et remotiver les voltigeurs» qui sont environ 75 dans l’île et qui s’entraînent essentiellement au Club Hippique à Floréal, au Club d’Equitation du Nord à Poudred’Or, au Centre Equestre de la Louisa à Belle-Vue et à Cavalia à Cascavelle.
Pour Stéphanie Jauffret, développer la voltige mauricienne est un projet qui lui tient à cœur. Membre de la Mauritius Equestrian Sports Federation (MESF), elle veut avant tout changer le regard des gens sur cette discipline qui reste relativement accessible à tous. «Nous avions eu un rendez-vous avec le ministre de la Jeunesse et des Sports pour mettre en place des sessions de détection pour ouvrir le sport à tous les Mauriciens. Les gens ne viennent pas vers la voltige car ils pensent que c’est une activité chère, de riche et de blanc. Alors que les cours de voltige sont moins chers que des cours de tennis», indique Stéphanie Jauffret.
Concrètement, les tarifs sont de Rs 370 pour 2h30 d’entraînement pour tous les âges. Pour les enfants, une paire de chaussons, un collant ou legging comme dans un cours de gym et un t-shirt sont suffisants pour la pratique de cette discipline qui vise à passer un cap dans les années à venir.
Le but de la MESF étant de faire grandir la voltige mauricienne, une équipe locale est attendue sur les plus hauts plateaux mondiaux. Rémy Hombecq est d’ailleurs en train de mettre en place une équipe qui sera prête pour faire des CVI (Concours de voltige internationaux) dès la fin de cette année. «Nous voulons avoir une vraie belle équipe d’ici 2-3 ans et on travaille dur pour réaliser cela», conclut Stéphanie Jauffret.
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