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La parole à Cédric Kistohurry: «Le hand me manque»

5 mai 2017, 16:37

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La parole à Cédric Kistohurry: «Le hand me manque»

Cédric Kistohurry est triste. Mais surtout courroucé de constater que le handball, discipline pour laquelle il voue une grande passion, est en train de mourir à petit feu par la faute des dirigeants.

Depuis une fin de championnat confuse en février dernier, le flou demeure sur l’avenir du handball mauricien. Le nouveau comité directeur de l’Association mauricienne de handball (AMH), qui devait être élu depuis plusieurs semaines déjà, attend toujours de l’être. Valeur du jour, la tenue de la prochaine assemblée générale élective est, dit-on, suspendue à l’approbation des nouveaux règlements de l’AMH par le Registrar of Associations (RoA) mais aussi, semble-t-il… au bon vouloir des dirigeants. Entretemps, la pratique du hand chez les seniors est paralysée. Aucune indication sur la date du début de la nouvelle saison. Certains, comme Cédric Kistohurry, se posent même la question de savoir s’il y en aura bien une.

«Cette situation est le résultat du manque de sérieux et d’application des dirigeants. Le handball et son évolution semblent d’ailleurs le cadet des soucis de quelques-uns d’entre eux. Leur manière de faire relève d’un manque de respect total envers la discipline, le sport et les joueurs.»

Tout cela, dit le joueur de l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill (USBBRH), a entraîné la démotivation tant chez lui que chez d’autres adeptes du hand. « Aujourd’hui, chez l’USBBRH, on ne s’entraîne plus. Puisqu’on ne sait même pas si on aura des compétitions. On se rencontre mais l’entraînement de hand a laissé place à des matches de foot. Cela m’attriste. J’espère que les dirigeants sauront accorder leurs violons et que la prochaine assemblée générale élective livrera une équipe digne qui travaillerait véritablement dans l’intérêt de la discipline et de ses athlètes.»

 

Selon le joueur, ses coéquipiers et lui ne s’entraînent plus car ils ne savent même pas quand débutera la nouvelle saison.

De la tenue prochaine sur notre sol des Championnats du monde de Beach Hand des -17 ans, Cédric Kistohurry ne cache pas son désaccord vis-à-vis du fait que l’île Maurice en soit l’organisateur. «Ces championnats nécessitent un budget énorme. Dans le contexte actuel, je pense que l’argent servirait mieux à la formation qu’autre chose. Les dirigeants ont toujours négligé cet aspect», dit le joueur qui ajoute d’une voix mélancolique : «Le hand me manque.» Espérons que ceux concernés se ressaisiront pour l’aider à combler ce manque…