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Ignace Lam: le flair pour les affaires
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Ignace Lam: le flair pour les affaires
Ignace Lam, ancien comptable, qui a longtemps travaillé chez DCDM et au Syndicat des Sucres avant de se mettre à son compte et se lancer dans la grande distribution avec les hypermarchés Intermart, a récemment signé un accord avec Miniso, partenariat entre un Chinois et un Japonais, proposant une multitude de produits. Ignace Lam ouvrira bientôt deux magasins Miniso à Maurice.
Comment avez-vous découvert Miniso?
En septembre dernier, j’étais en vacances avec mon épouse Peggy à Beijing, en Chine, lorsque son oeil a été attiré par un magasin Miniso et elle a aussitôt franchi le seuil. Je l’y ai suivie et là, j’ai entendu deux à trois couples se parlant en créole. Je me suis dit que le monde est vraiment petit. J’ai aussi constaté que c’est le magasin où l’on rentre sans liste de courses et où l’on ressort avec une dizaine de choses d’achetées. Ce qui m’a conquis, c’est leur variété de produits. Ils ont plus de 40 000 produits de référencement, soit des produits adaptés à tous et pour différentes bourses. Comme Miniso, c’est un magasin standardisé, j’en implanterai deux dans des endroits de high passage.
Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends?
Mon week-end est toujours très familial. Nous avons un appartement à Wolmar et nous y allons pour profiter de la mer.
Parlez-nous de votre famille.
Je suis marié à Peggy et j’ai deux enfants, Wynton, mon fils de 28 ans, qui a étudié l’économie et la finance à l’université de Bristol et qui me donne un coup de main dans le business, et ma fille Alison, 24 ans, qui a étudié les mathématiques pures et le management respectivement au sein des universités de Southampton et Brighton et qui est rentrée au pays en janvier 2016. Après avoir fait l’ouverture de l’Intermart de Beau-Bassin avec moi, elle est maintenant dans le secteur bancaire.
Cuisinez-vous?
Je ne cuisine pas même si je sais comment le faire à peu près. Je préfère donner des directives. Ma femme Peggy cuisine très bien
Gourmand ou gourmet?
Avec l’âge, on ne peut plus être gourmand. Je mange en petites quantités mais j’apprécie toutes les cuisines. L’alcool? Je suis un buveur social. Dans un cocktail, j’aime bien un whisky, si le dîner est chinois, je resterai au whisky mais s’il s’agit d’un plat européen, je prendrai du vin rouge.
Pratiquez-vous du sport?
Du tennis, deux fois la semaine et le ballroom dancing deux fois la semaine aussi. I am very happy. Nous ne pratiquons pas la danse à la maison mais moi je pratique les pas de ballroom dancing dans ma tête.
Quels livres lisez-vous actuellement?
Je n’ai pas le temps de lire des livres mais je lis des magazines comme Times, l’express. Je lis beaucoup à partir de mon Ipad, surtout les world news et je surfe aussi beaucoup sur Youtube.
Qu’écoutez-vous à la radio?
En voiture lorsque je roule et le dimanche matin, à Wolmar, je mets la radio pour écouter les Oldies.
Et la télévision? Vos émissions préférées?
Je ne regarde pratiquement pas la télévision. Je m’impose un rythme. Autant au début du premier Intermart, j’étais là jusqu’à la fin, aujourd’hui je viens au travail à 9 h 30 et je pars soit à 14 h 30, soit à 16 h 30. J’ai appris à déléguer avec le second Intermart car j’ai compris que je n’étais pas omniscient. Aujourd’hui, je suis guidé par un tableau de bord qui m’est propre et qui me réussit.
Quel type de musique écoutez-vous?
Les Evergreens et la musique classique aussi parfois.
Pour vous, c’est quoi le bonheur?
C’est être bien entouré. Cela ne sert à rien si on est mal entouré et si on n’a pas de paix d’esprit. C’est très important d’être happy quand on est dans le business.
Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde?
J’aurais souhaité que ma contribution soit reconnue dans le business.
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