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Haltérophilie - zoom sur Dinesh Pandoo sur les traces de son père

9 mai 2017, 00:01

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Haltérophilie - zoom sur Dinesh Pandoo sur les traces de son père

 

Bon sang ne saurait mentir dit l’adage. Cette phrase prend tout son sens lorsque l’on s’attarde sur la trajectoire empruntée par le jeune Dinesh Pandoo. Pratiquant l’haltérophilie depuis quatre ans maintenant, il va toujours plus loin dans sa quête de la performance.

Il a débuté sa carrière en Afrique du Sud. Fils d’Aveenash Pandoo, ancien haltérophile de renom ayant défendu les couleurs mauriciennes dans le passé, Dinesh, 16 ans, est tout naturellement tombé dans la marmite. Sous les ordres de son père, qui était alors le Directeur technique national de l’Afrique du Sud, il gravit peu à peu les échelons, enregistrant des résultats probants au pays de Nelson Mandela. «J’ai la chance d’avoir des parents qui ont toujours baigné dans cet univers», confie le jeune leveur de fonte dont la timidité demeure surprenante compte tenu du milieu où il évolue.

Après avoir passé l’essentiel de son enfance et une partie de son adolescence en Afrique du Sud, c’est le chamboulement pour Dinesh. Son père Aveenash, dont la réputation demeure grandissante, reçoit une proposition pour devenir l’entraîneur national de l’Indonésie. Débute alors l’aventure mauricienne pour l’athlète.

Liens de sang

 Les démarches entamées par la Fédération mauricienne d’haltérophilie (FMH) et le Trust Fund for Excellence in Sports (TFES) permettent à Dinesh d’être scolarisé au collège du St-Esprit à Quatre-Bornes. Dans l’après-midi, les entraînements se poursuivent au Centre national à Vacoas. «L’adaptation s’est très bien passée. Mes camarades de classe et ceux avec qui je m’entraîne ont tout fait pour favoriser mon intégration. Je dois avouer qu’à l’entraînement, il y a un bon état d’esprit et de la solidarité. Je profite pour remercier le MJS et le TFES»

Bien qu’il soit avare de commentaires, il ne perd pas de vue ses objectifs et n’hésite d’ailleurs pas à le dire tout haut. «J’aimerais un jour m’aligner aux Jeux olympiques. Mais une de mes plus grandes ambitions est d’être un jour champion du monde de la discipline. Mais actuellement, je me concentre sur les Championnats d’Afrique qui auront lieu à Maurice», explique-t-il.

Ravi Bhollah, l’entraîneur national, estime que son poulain a les armes pour progresser davantage. « A son arrivée, son total olympique était de 220kg. Aujourd’hui, il se situe dans la fourchette des 240kg. C’est le signe qu’il a progressé constamment en deux mois. Son point fort demeure la base qu’il a acquis grâce à son père », explique Ravi Bhollah.

Sans aucun doute, s’il continue sur cette lancée, il devrait en effet, être un candidat crédible à un podium pour le rendez-vous africain. Ses statistiques en sont la preuve sans compter que les liens de sang seront certainement un précieux atout en vue d’aller encore plus loin.