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Tentative de meurtre: focus sur les blessures infligées par Cangy

9 mai 2017, 17:09

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Tentative de meurtre: focus sur les blessures infligées par Cangy

Le procès intenté à Brandon Cangy pour tentative de meurtre s’est poursuivi ce matin, mardi 9 mai, aux assises. Il a plaidé non coupable, hier, lundi 8 mai, de la charge de tentative de meurtre sur Leena Caullychurn, avec qui il entretenait une relation, devant le Puisne Judge Benjamin Marie Joseph. Il était âgé de 18 ans au moment des faits. L’inculpation initiale de tentative d’assassinat qui pesait sur Brandon Cangy avait été réduite à celle de tentative de meurtre après l’enquête préliminaire. Celle-ci avait déterminé qu’il n’y avait pas préméditation.

Ce procès s’est poursuivi ce matin, mardi 9 mai, avec les dépositions des témoins, dont les médecins qui avaient soigné la jeune fille. Le Dr Sohatee, qui avait donné les premiers soins aux urgences ainsi que le Dr Kumar, qui avait examiné la victime en clinique, se sont rejoints sur la gravité des blessures de Leena Caullychurn. En effet, selon eux, des six blessures, une seule était conséquente : celle à l'abdomen de la victime. Cette blessure avait aussi atteint le petit intestin, l'arme tranchante l’ayant incisé sur 5 à 10 millimètres. Cette perforation avait nécessité une intervention chirurgicale conduite par le Dr Ahmad Burtally, qui n’a pas pu témoigner car il n’habite plus à Maurice.

Hier, Me Ashley Hurhangee, homme de loi de l’accusé, avait contre-interrogé le policier Seeparsand, principal enquêteur dans cette affaire. L’avocat de la défense avait mis en exergue plusieurs manquements relevés au niveau de l’enquête policière. Selon l’avocat, la police n’a pas vérifié les dires de Brandon Cangy sur sa relation avec la victime ou encore les échanges qu’ils ont eus à travers leur téléphone portable.

Autre fait troublant évoqué en cour hier : les proches de la victime avaient remis l’arme du crime à la police à leur arrivée sur les lieux de l’agression. Aussi, il s’avère que la victime n’avait jamais participé à un exercice de reconstitution des faits. Selon la police, son père avait refusé que sa fille participe à l’exercice car elle était prise par ses études. La défense n’a alors pas manqué de faire ressortir que l’accusé était du même âge et était aussi étudiant au moment des faits.